A l’occasion de la quatrième journée nationale de la qualité de l’air, la métropole du Grand Paris a rappelé les actions mises en place pour lutter contre la pollution atmosphérique et améliorer la qualité de l’air dans la capitale.
En décembre 2017, la métropole s’est fixée, dans le cadre de son PCAEM (plan climat air énergie métropolitain), l’objectif d’atteindre le respect des recommandations de l’OMS à l’horizon 2030. Parmi les orientations du PCAEM, on retrouve, par exemple, la réduction des émissions liées au chauffage résidentiel, au transport routier, à l’agriculture et aux chantiers. Mais aussi, l’une de ses mesures phares : la mise en place d’une ZFE (Zone à Faibles Emissions) à l’échelle de l’intra A86 au cœur de la zone dense continue à compter de juillet 2019.
La métropole a, en effet, exprimé la volonté que cette zone, concernant près de 80 communes, soit interdite aux véhicules polluants (selon la classification Crit’Air) à l’horizon 2024. Cette mesure a été identifiée dans le Plan de Protection de l’Atmosphère d’Ile-de-France, comme celle dont les effets sont les plus rapides sur l’amélioration de la qualité de l’air et donc, sur la santé des habitants.
« Métropole Roule Propre »
Par ailleurs, depuis 2016, la métropole s’est engagée à accorder des aides financières à destination des particuliers, à travers son dispositif « Métropole Roule Propre » permettant à chaque habitant de la métropole de recevoir une subvention de 5000 € pour remplacer sin véhicule polluant par un propre ou un VAE. Cette aide financière accompagne la mise en place progressive d’une Zone à Faibles Emissions (ZFE) métropolitaine.
Sur le plan financier, dans le cadre du Fonds d’Investissement Métropolitain (FIM) et du Pacte Etat-Métropoles, le Bureau de la métropole a déjà accordé 4,7 millions d’euros au financement d’une vingtaine de projets de connexions de pistes cyclables et de circulations douces dans l’aire métropolitaine. Le FIM permet également d’accompagner le renouvellement des flottes de véhicules municipaux.
Partenaire d’Airparif
En partenariat avec Airparif à hauteur de 150 000 € par an, la métropole participe aussi au dispositif de surveillance de la qualité de l’air et bénéficie de l’accompagnement technique et scientifique pour mettre en place ses nombreuses actions. Par exemple, elle a contribué au financement de capteurs de mesure de la qualité de l’air et soutient le projet Airlab (plateforme d’échange et d’expérimentation en vue d’apporter des solutions à la diminution de la pollution de l’air).
Enfin, elle a mis en place, avec la ville de Paris et l’appui de l’OMS, un observatoire mondial des villes pour la qualité de l’air (GUAPO) dont l’objectif est de favoriser l’échange et la diffusion des meilleures pratiques en matière de lutte contre la pollution atmosphérique.