Rappelons-le, le chantier du Grand Paris Express va être à l’origine de la production de 45 millions de tonnes de déblais et exige des approvisionnements réguliers en matériaux de construction, voussoirs pour la réalisation des tunnels, rails et traverses. Cette convention de partenariat - signée par la Société du Grand Paris, la préfecture de Paris, Voies Navigables de France, Haropa-Ports de Paris, et la direction de la voirie et des déplacements de la mairie de Paris - a pour but de réduire l’impact des travaux sur les riverains et l’environnement en limitant notamment la congestion routière.
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Selon les termes de cette convention, la SGP s’engage à inciter ou imposer le recours au transport fluvail prioritairement pour l’évacuation des déblais. Haropa-Ports de Paris mettra de son côté à disposition son réseau portuaire composé de 6 plates-formes multimodales et 60 ports urbains par lesquels transitent chaque année plus de 20 millions de tonnes.
La ville de Paris offrira quant à elle des implantations portuaires immédiatement disponibles, au plus près des tracés des lignes 15 est et 16, et aidera les professionnels du transport fluvial à moderniser leur flotte fluviale afin de réduire l’empreinte carbone et les rejets. VNF, enfin, apportera son expertise lors de la création ou de l’extension d’équipements portuaires et mettra à disposition son domaine en adaptant les horaires d’ouverture des écluses aux besoins du trafic fluvial généré par le flux du chantier.
En parallèle, la préfecture de la région Ile-de-France et de Paris fera la promotion de l’utilisation du transport fluvial auprès de toutes les entreprises et contribuera au financement des grandes infrastructures fluviales et portuaires. Un document de stratégie sera bientôt diffusé.
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