La station d’alimentation en gaz naturel bio de Kerpen, en Allemagne, a récemment effectué des travaux d’agrandissement, avec la réalisation d’un fermenteur de stockage de résidus en forme de grand réservoir cylindrique de 32,00 m de diamètre intérieur, d’une hauteur de 12,50 m et d’une épaisseur de voile de 35 cm. Pour solutionner cette tâche difficile, c’est la technique de pointe du coffrage circulaire avec poutres trapézoïdales (TTR) de Paschal qui a été sélectionnée.
Les exploitants de l’installation de Kerpen ont chargé l’entreprise de construction Bruno Klein (Jünkerath) de réaliser les travaux de gros-œuvre entre juin et août 2010. L’entreprise, avant tout spécialisée dans la réalisation de projets relatifs aux ponts et aux ouvrages d’art, dispose d’une grande expérience dans la construction de stations d’épuration et d’installations de biogaz.
La fondation, 3,50 sous le terrain naturel, a été effectuée sur des graviers du Rhin portants. Le radier nécessitant 268 m³ de béton C35/45 et 25 tonnes de ferraillage, a été pourvu d’un porte-à-faux large de 50 cm. Finalement le coffrage circulaire doit être mis en place à l’intérieur.
Coffrage circulaire : rapide et facile à monter
La hauteur exceptionnelle de 12,50 m a demandé la mise en place d’une technique de pointe de coffrage circulaire avec poutres trapézoïdales (TTR) de Paschal. Après accord entre le fabricant, le partenaire commercial de Paschal, HSB (Ensdorf), ainsi qu’avec le conducteur des travaux, il a été décidé que le coffrage arriverait sur le chantier en unités d’une hauteur de 9,5 m précintrées, prémontées et qu’il serait rehaussé de 3,00 sur le chantier. Du fait que les banches de coffrage TTR utilisées sont plus hautes que certains éléments de voile, le temps de montage par mètre carré a été plus court. Le rehaussement a également été particulièrement facile à effectuer.
Une phase mesurait donc 12,50 mètre en hauteur et disposait d’une largeur de 16,76 mètres. « L’ensemble du coffrage de voile a été recouvert sur la face intérieure, d’un film de protection en polypropylène », relate le chef de projet et chef de chantier Rudolf Huth, ingénieur diplômé : « Ce film protecteur sert de protection de la surface du béton contre les gaz agressifs qui se forment lors du processus de fermentation. ». Le planning du déroulement prévoyait 6 phases en coffrage, les banches étant toutes à échafauder complètement. Sur la face intérieure du réservoir se déroulait la mise en place d’une peau d’avance supplémentaire. Après durcissement du béton, les unités de coffrage étaient maintenues sur toute la hauteur (
