Les activités du groupe Eiffage se trouvent impactées par le débat autour des bénéfices réalisés par les sociétés d’autoroute alors que le gouvernement cherche désespérément le moyen de palier à la suppression de l’écotaxe, rapporte Reuters.
"La crise des sociétés autoroutières françaises est en train d’impacter le reste des business d’Eiffage et je pense que c’est aussi le cas chez notre collègue Vinci", a fait savoir Pierre Bergé, PDG du groupe Eiffage. "Les investisseurs nous disent: ’Ecoutez, nous, on attend, on va voir ce qui se passe sur les autoroutes françaises, on va voir ce que fait l’Etat français; on n’est pas sûr de continuer avec vous", a ajouté le responsable pour qui "l’impact est colossal" sur "l’ensemble des business qui font appel à l’investissement privé pour des infrastructures".
Concernant le gel des tarifs de péages voulu par Ségolène Royal, Pierre Bergé se déclare prêt "à étudier éventuellement un ralentissement de la hausse des tarifs par un étalement sur plus d’années du remboursement des travaux que nous faisons sur les autoroutes".