Le long du tracé de la Ligne 16, les travaux de géotechniques ont débuté. Pour détecter les nombreuses zones déstructurées et cavités rencontrées dans le sol du Bassin Parisien (les marnes et caillasses étant très gypseuses, il existe un risque de dissolution), Egis et Tractebel, chargés de la maîtrise d’œuvre et d’exécution, ont adopté une méthodologie particulièrement minutieuse. Ils ont débuté par des sondages carottés, suivis de sondages destructifs serrés, de diagraphies de radioactivité naturelle, puis de diagraphies complémentaires au niveau des anomalies. Cette méthode a permis de déterminer qu’à 8 m de profondeur dans les marnes et caillasses, aucune cavité franche ne s’y trouvait mais la fragilité de la zone a été confirmée. « Sur 1,3 km, nous avons renouvelé les sondages destructifs et découvert des anomalies marquées avec des vides-francs probables ainsi qu’un front de dissolution de l’est vers l’ouest. Plus précisément, sur le versant nord de la Butte de Clichy, des zones d’anomalies ont été repérées. Le versant sud quant à lui semble épargné », précise Emmanuel Egal, de la société Egis.
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