Selon le quotidien Les Echos, la commission européenne aurait fait savoir, dans une lettre envoyée mi-septembre aux ministres des Transports de France et d’Italie, qu’une « rallonge communautaire potentielle de 860 millions d’euros » serait envisagée pour soutenir l’avancement du projet ferroviaire.
Si cette rallonge est validée, le quotidien révèle qu’elle porterait à 50 % le taux de cofinancement maximal pour les projets transfrontaliers tels que le Lyon-Turin.
Par ailleurs, cet été, motivé par la position politique du Mouvement 5 Etoiles (M5S), le vice-président du conseil italien Luigi Di Maio a annoncé qu’il serait souhaitable de réexaminer le projet.
Un point sur lequel la lettre répond également. Les Echos cite : "Une suspension du projet mettrait en question l’accord de subvention en cours, et pourrait conduire à sa résiliation et au recouvrement total ou partiel des sommes déjà versées".
En d’autres termes, en cas de suspension, les fonds européens versés (370 millions d’euros entre 2007 et 2013, puis 814 millions pour la période 2014-2020) sont susceptibles d’être recouvrés.