Le viaduc de Saint-Médard-sur-Ille s’inscrit dans le tracé d’une déviation de près d’1 km, en assurant la continuité de la RD106 de part et d’autre du canal d’Ille-et-Rance et de la voie ferrée. Sa construction a démarré en janvier 2018 et, le 4 octobre dernier, a eu lieu la dernière phase d’installation de la charpente métallique sur les trois piles du viaduc.
Le mode de construction retenu pour la construction de cet ouvrage d’art mixte, composé à la fois d’acier et de béton, est le lançage. Il consiste à tracter progressivement, au moyen de puissants treuils, la charpente du tablier sur les piles de l’ouvrage. Un choix technique qui rend le chantier d’autant plus complexe.
Lors de la dernière phase d’installation de la charpente, débutée en juillet dernier, la structure longue de 240 m et d’un poids de 672 tonnes a successivement franchi la rivière l’Ille, le canal d’Ille-et-Rance, la voie ferrée Rennes/Saint-Malo ainsi qu’une route communale.
Le positionnement de la charpente du viaduc prendra fin d’ici la fin de l’année. Pour les semaines à venir, les équipes vont s’atteler à la pose des 96 dalles de béton du tablier qui ont été réalisées sur place.
Fiche de chantier : Début des travaux : janvier 2018 Mise en service : avril 2020 Durée des travaux : 20 mois Coût total du projet : 12 millions d’euros HT Coût de la déviation : 8 millions d’euros HT
Le viaduc en chiffres : 240 m de long 672 t d’acier pour la charpente 4 163 m3 de béton 8 400 goujons de connexion acier béton 3 piles et 2 culées (appuis d’extrémité)