L’activité est dynamique dans les travaux publics au 3e trimestre 2018 mais la hausse des prix de l’énergie, pétrole et fioul compris, jouent sur les résultats. Et l’annonce de la suppression de l’utilisation du gazole non routier (GNR) pour les engins de TP devrait encore alourdir la facture...
Les travaux publics réalisent donc sur ce trimestre des résultats en hausse de 16,1% par rapport au 3e trimestre 2017. Le mois de septembre fait une belle performance avec une croissance de 13,9%. 32% des chefs d’entreprise ont fait savoir qu’ils tablaient sur une croissance de leur activité au 4e trimestre et 57% estiment qu’elle se maintiendra.
Globalement, les marchés conclus restent stables (+0,1%) mais le montant progresse fortement (+26,1% en septembre et +8,7% au 3e trimestre). Bien que le Grand Paris Express joue pour beaucoup dans cette progression, les collectivités locales s’activent dans l’optique des élections municipales de 2020. Le secteur privé est également actif.
Du côté de l’emploi, le volume total d’heures travaillées (fixes et intérimaires) augmente de 4% en septembre et de 4,2% sur l’ensemble du trimestre, grâce à une activité fourmillante de l’emploi permanent (+6,5% en septembre et +5,4% sur le trimestre). Les effectifs continuent de s’étoffer : +2,4% par rapport au 3e trimestre 2017 et +0,4% par rapport au 2e trimestre 2018.
La pénurie de travailleurs n’est plus une vue de l’esprit : en octobre, près d’1 chef d’entreprise sur 2 se dit contraint de limiter son activité faute de personnel.