Pour rappel, les entreprises contribuent majoritairement aux 500 M€ qui financent la Société du Grand Paris. Les mesures actuellement étudiées par l’Assemblée nationale (augmentation de 10% de la taxe sur les bureaux à Paris et dans les Hauts-de-Seine, élargissement de cette taxe aux parkings commerciaux, création d’une taxe additionnelle de 15% sur la taxe de séjour) alourdiraient de 140 M€ cette contribution annuelle.
PUBLICITÉ
Très concrètement, le Medef Paris estime que cette fiscalité instable et en constante augmentation représente un bien mauvais signal envoyé aux investisseurs. En outre, il juge imprudent de s’attaquer aux atouts majeurs de l’industrie française que sont l’immobilier et le tourisme. L’hôtellerie parisienne est, rappelons-le, la plus lourdement taxée en Europe avec un taux moyen des prélèvements obligatoires de 47,6% contre 35,1% pour Londres qui n’a pas de taxe de séjour.