Le groupe Vinci a dévoilé hier ses résultats annuels 2018. S’élevant à 43,5 milliards d’euros, son chiffre d’affaires est en hausse de 8,1 %, porté notamment par des augmentations de l’activité et des prises de commandes dans le Contracting.
Tous les compteurs sont en hausse pour le groupe Vinci en 2018. Sans compter un chiffre d’affaires à +8,1%, son résultat opérationnel sur activité s’élève à 5,0 milliards d’euros (+8,5%) et son résultat net part du groupe à 3,0 milliards d’euros (+8,6%). Avec un carnet de commandes en progression de +13%, les prévisions apparaissent également positives pour 2019.
« Dans le contracting, l’année a été marquée par de fortes augmentations du chiffre d’affaires et des prises de commandes chez Vinci Energies et Eurovia », explique Xavier Huillard, président-directeur général du groupe. « Ces deux pôles ont, par ailleurs, accéléré leur développement à l’international, en réalisant notamment deux importantes acquisitions aux Etats-Unis. De son côté, Vinci Construction, dont le carnet de commandes a également progressé, a stabilisé son niveau d’activité en mettant l’accent sur l’amélioration de sa rentabilité. »
Le chiffre d’affaires de la branche Contracting ressort ainsi à 35,8 milliards d’euros (+9,0%). Celui de Vinci Energies s’élève à 12,6 milliards d’euros, en forte hausse de +17,1% à structure réelle tandis que, celui d’Eurovia, progresse à 8,9 milliards d’euros (+10,1% à structure réelle). Ce dernier est porté par une reprise de l’activité dans les travaux routiers et les aménagements urbains.
Enfin, le chiffre d’affaires de Vinci Construction atteint 14,2 milliards d’euros (+1,9 % à structure réelle). L’évolution en France (54 % du total, hausse de 2,5 % à structure comparable) confirme la bonne tenue du marché du bâtiment et des travaux publics, particulièrement en région parisienne.
A l’international, le chiffre d’affaires progresse en Europe Centrale, en Asie- Océanie (grâce à la contribution de la filiale australienne Seymour Whyte acquise fin 2017) et amorce une reprise en Afrique (Sogea Satom). Il est stable en Grande-Bretagne et recule dans les métiers liés à l’Oil & Gas.