La Chine domine le classement des 500 principales entreprises de construction dans le monde. Les quatre premiers groupes du classement sont en effet chinois. Le cinquième est l’Espagnol ACS, groupe propriétaire des entités Dragados (Espagne), Hochtief AG (Allemagne) et CIMIC (Australie).
Sur 500 entreprises, les groupes chinois ont réalisé des contrats d’une valeur de 327,4 milliards de dollars en 2019, devant les groupes américains (154,8 milliards de dollars), les groupes britanniques (72,1 milliards de dollars) et indiens (70,7 milliards de dollars). En nombre, les Etats-Unis dominent pourtant le classement avec 83 groupes de construction classés. Suivent 41 groupes indiens, 40 groupes britanniques et 38 groupes chinois.
"Bien que les plus grandes entreprises de construction chinoises soient impliquées dans des projets d’infrastructures majeurs en Asie, Europe, Moyen-Orient et Afrique, elles restent fortement tributaires de leur marché domestique. En revanche, ACS figure parmi les entreprises les plus diversifiées en termes de secteurs et de régions", note Danny Richards, économiste en chef chez GlobalData.
Les projets d’infrastructure (routes, chemins de fer, aéroports et ports) représentent la plus grande part de la valeur des contrats exécutés par les groupes présents dans le "Global 500". Ils totalisent 453,5 milliards de dollars. Les infrastructures devancent les secteurs de l’énergie et des services publics (pétrole, gaz, production d’électricité, eau et assainissement), dont la valeur des projets s’élève à 361,5 milliards de dollars.
Tous les projets de construction résidentiels et non résidentiels représentent 302,3 milliards de dollars tandis que les projets industriels sont estimés à 64,8 milliards de dollars en 2019.