Par ailleurs, le directoire s’est vu accorder l’autorisation de signer en 2021 pour plus de 4 milliards d’euros de nouvelles commandes (autorisations d’engagement) permettant ainsi d’attribuer les prochains marchés de génie-civil et les marchés relatifs à l’aménagement et l’équipement des gares et des tunnels.
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« En cette période de second confinement, les équipes de la Société du Grand Paris et des entreprises partenaires sont mobilisées sur la poursuite des travaux, afin de ne pas augmenter les retards, de l’ordre de 3 à 8 mois, engendrés par le confinement du printemps. Le budget 2021 permettra à la Société du Grand Paris de poursuivre la dynamique de travaux et d’attribution des marchés, contribuant de façon significative au soutien de l’activité économique du pays », promet Thierry Dallard, président du directoire de la Société du Grand Paris.
Sur les 0,4 milliard d’euros du budget 2020 consacrés au financement des interventions mises en œuvre par la région Île-de-France en faveur de la modernisation des réseaux existants, 170 millions d’euros portent sur le prolongement d’Eole, 110 millions d’euros sur le prolongement de la ligne 14 Nord, 74 millions d’euros sont consacrés au titre du schéma directeur des RER, 22 millions d’euros pour le prolongement de la ligne 11 du métro et enfin 13 millions d’euros au titre de l’adaptation des réseaux existants.
Le budget validé par le conseil de surveillance a confirmé la stratégie de recrutement de la Société du Grand Paris, amorcée en 2019, avec un objectif de 1 000 collaborateurs pour la fin de l’année 2021 (conditionné au vote du projet de loi de finances 2021 actuellement en examen au parlement).
Côté recettes, la Société du Grand Paris disposera de 0,8 milliard d’euros de fiscalités franciliennes affectées par l’intermédiaire de la taxe sur les bureaux, les locaux commerciaux et stockage (TBCS), des taxes spéciales d’équipement (TSE), de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau (IFER), de taxe additionnelle à la taxe de séjour (TATS) et de la taxe sur les surfaces de stationnement (TSS).
Connexion de la ligne H
Le conseil de surveillance a également donné son accord à la participation de la Société du Grand Paris aux côtés de l’Etat, de la région Île-de-France, et du département du Val d’Oise au financement des études préliminaires
relatives au projet de création d’un arrêt de la ligne H en gare de Stade de France – Saint-Denis.
La Société du Grand Paris contribuera à hauteur de 30% au financement de l’étude, soit 184 800 €. Le projet d’arrêt de la ligne H en gare de Stade de France–Saint-Denis permettra d’assurer une interconnexion avec les lignes 14, 15,16 et 17 du Grand Paris Express desservant la gare de Saint-Denis–Pleyel, elle-même reliée à la gare de Stade de France–Saint-Denis via le franchissement urbain Pleyel.
Mise au sol de la ligne 18
Le conseil de surveillance a, enfin, acté la mise au sol de la partie initialement prévue en viaduc de la ligne 18 du Grand Paris Express depuis le centre du CEA à Saclay jusqu’au Golf national à Magny-les-Hameaux. Cette mise au sol permettra au métro de circuler plus discrètement, au niveau visuel et sonore.
En outre, cette modification devrait permettre de dégager une économie de l’ordre de 30 millions d’euros, soit 20 % du coût de génie civil de cette section de la ligne. Cette décision permettra de rendre à l’agriculture une surface d’environ 4 hectares.
La Société du Grand Paris pourra engager la modification du projet, en insérant le passage au sol dans la procédure de demande de modification de la déclaration d’utilité publique (1) prévue au printemps 2021. Les études de réalisation de ce projet se poursuivent.
(1) Une DUP modificative est nécessaire sur la section souterraine Ouest de la ligne pour mettre en compatibilité le PLU de Versailles pour les ouvrages annexes OA21 et OA23 et prendre en compte le déplacement de la gare Saint-Quentin Est dans le cadre de la future ZAC « Gare Guyancourt Saint-Quentin ».