Plus les besoins de transport sont massifiés, plus le fluvial trouve sa pertinence économique, estime Thierry Guimbaud, directeur général de Voies Navigables de France. En réalité, il l’est aussi pour des chantiers de travaux de moindre envergure qui font le lot quotidien des collectivités comme par exemple la réfection de terrains de sport, l’acheminement de pavés au cœur de Strasbourg ou d’éléments de réseaux d’assainissement ou d’un tunnelier dans Lyon la construction d’un centre commercial, d’un quartier immobilier, etc.
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Ecologique - pour 1 tonne transportée, il émet jusqu’à cinq fois moins de CO2 et ses coûts externes globaux (nuisances sonores, pollution…) sont 2 à 4 fois moins élevés que la route - il offre un meilleur niveau de vie aux citoyens. En outre, dans un cadre très contraint avec présence humaine et rareté de l’espace, le transport fluvial a aussi le grand avantage de pouvoir stocker la marchandise : il fait fonction d’entrepôt flottant.
Enfin, le fluvial se combine avec tout autre mode de transport : routier, ferroviaire, et même vélo cargo en centre-ville. Il est souple et s’intègre dans une chaîne logistique globale.
Entreprise ou collectivité, Voies navigables de France propose un dispositif d’aide financière pour accompagner dans un projet de transport fluvial : le PARM (en phase d’étude de faisabilité, d’expérimentation de transports ou si nécessaire d’un investissement dans une installation de manutention à quai).
Les équipes de VNF peuvent s’occuper de mettre en place une plateforme de transbordement multimodal en plein centre-ville ou encore un téléphérique temporaire au-dessus de la ville pour transporter les déblais du chantier jusqu’au bateau.