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Quelle place des femmes dans l'entrepreneuriat ?

PUBLIÉ LE 7 MARS 2023
LA RÉDACTION
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Quelle place des femmes dans l'entrepreneuriat ?
Source : Urssaf
A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, l’Urssaf publie pour la seconde année consécutive un recueil statistique qui met en perspective la place des femmes dans le tissu économique français.

Concernant l’entrepreneuriat féminin, les données pour 2021 sont restées stables par rapport à l’année 2020 sur la part des femmes au statut auto-entrepreneur et indépendant : en effet, à fin 2021, 37,5% des femmes indépendantes et 42,7% auto-entrepreneures actives.  

Le profil type

En moyenne, une femme travailleuse indépendante est âgée de 46 ans (données 2021) avec un revenu moyen de 35 373 euros (données 2020). 6,4 % d’entre elles cumulent plusieurs activités dans le secteur privé fin 2021, une part proche de celle des hommes (6,9%). Concernant les auto-entrepreneures, en moyenne en 2021, la femme auto-entrepreneure est âgée de 42 ans avec un revenu moyen de 5 531 euros. 22,9 % d’entre elles cumulent plusieurs activités dans le secteur privé fin 2021, comme les hommes (23 %).  

Un écart de revenus entre homme et femme

En 2020, un écart de 9322 euros (dernières données déclaratives connues) est constaté entre les revenus des femmes travailleuses indépendants et des hommes (44 695 euros). De leur côté, les auto-entrepreneures déclarent en moyenne un revenu 18,6 % plus faible que les hommes tous secteurs confondus, en 2021.  Ces écarts s’expliquent en partie par la nature des activités investies : elles sont en effet sur-représentées dans les secteurs les moins rémunérateurs (coiffure et soins du corps ; santé et autres services personnels).

Certains secteurs restent plus paritaires, le BTP reste le secteur le moins plébiscité avec 4,5% de femmes. Si dans  l’ensemble des secteurs la part des femmes ayant une activité salariée dans le secteur privé est globalement équivalente à celle des hommes, elle est significativement plus importante que celle des hommes dans les secteurs où elles sont peu présentes. Par exemple, dans les travaux d’installation du BTP, 12,8 % sont poly-actives (contre 3,0 % des hommes).

Si les femmes représentent moins de 1 % dans les secteurs du BTP gros œuvre et travaux d’installation, elles couvrent à l’inverse 93,6 % des AE économiquement actifs du secteur de la coiffure et des soins du corps.

Au sein du statut AE, les 3 secteurs du BTP ont une place majeure parmi les secteurs les plus rémunérateurs, les activités juridiques  et les activités immobilières complétant le top 5 en 2021. Les femmes déclarent un revenu moyen 2021 globalement plus faible de 4,0 % que celui des hommes, soit un écart plus faible que la moyenne constatée pour les AE. La part des femmes est faible dans ce top 5 des activités les plus rémunératrices (10,1 %).

Dans le secteur privé

En 2022, sur la base des données provisoires observées début 2023, la part des femmes dans le secteur privé (hors régime agricole) est de 44 %. Elles sont en proportion plus nombreuses dans la santé humaine (79 %), l’action sociale et l’hébergement médico-social (78 %), l’administration publique (76 %) et les autres activités de services (68 %). A l’inverse, elles sont très peu représentées dans la construction (13 %), dans l’industrie extractive (18 %) et la métallurgie (18 %). Leur part est comparable à celle des hommes (entre 48 % et 51 %) dans le commerce, les activités juridiques et de conseil, et l’industrie pharmaceutique.

En 2022, la rémunération brute moyenne dans le secteur privé (hors agricole) s’élève à 2 624 euros. La rémunération brute moyenne des femmes est de 2 265 euros, soit 22,1 % de moins que celle des hommes (2 909 euros pour les hommes). Cette rémunération globale sur l’année dépend notamment du secteur, mais aussi du temps de travail (temps plein ou partiel), de la nature des contrats (CDD ou CDI) et de la durée d’emploi dans l’année.

L’écart de rémunération brute entre les hommes et les femmes se réduit après le recalcul des  rémunérations brutes en équivalent temps plein, la durée du travail expliquant un peu plus d’un tiers de cet écart. Le salaire brut des femmes est alors ramené à 2 879 euros, inférieur de 14,4 % à celui des hommes (3 363 euros). L’écart se réduit très fortement dans quelques secteurs (les travaux de construction spécialisées et les activités de services administratifs et de soutien par exemple), mais ne varie pas dans l’édition et l’audiovisuel ou dans l’éducation. 







 
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