Fermée à la circulation entre Paris et Vaucresson (Yvelines) depuis jeudi 18 avril au soir, l’autoroute A13 inquiète en raison de l’apparition d’une importante fissure. Elle ne devrait pas rouvrir avant le milieu de semaine "dans le meilleur des cas", s’est exprimée la Direction des routes d’Ile-de-France (DiRIF).
La situation sur l’état actuel de l’A13 ne semble pas avoir encore été tiré au clair malgré une communication claire de la DiRIF : "Au cours de la nuit du 18 au 19 avril 2024 et à l’occasion d’une fermeture programmée de l’autoroute pour travaux, une fissure transversale de l’A13 sur le secteur de Saint-Cloud a été observée. Elle longe la fin de la bretelle d’insertion et traverse l’A13 en direction du parc de Saint-Cloud, avec une profondeur de 50 à 80 cm selon les endroits. Cette situation est le résultat d’un mouvement de terrain, dont les causes sont en cours de diagnostic. Il a également provoqué des fissures sur un ouvrage d’assainissement situé à 4 mètres de profondeur sous l’autoroute", peut-on lire sur le site internet.
La réouverture de l’axe, majeur en Ile-de-France, n’est pas planifiée avant le milieu de semaine, et encore, "si les conditions de sécurité sont réunies", a fait savoir Sophie Dupas, directrice adjointe en charge de l’entretien et de l’exploitation de la Direction des routes d’Île-de-France à France Bleu Paris. En attendant, une réunion importante devait se tenir ce lundi 22 après-midi afin de faire un nouveau point de la situation. Selon nos confrères, "de premiers travaux de sécurisation" ont été effectués ce week-end.
"On est intervenus tout le week-end sur trois types de mesures, détaille Sophie Dupas sur France Bleu Paris. Pour le moment, on est dans de la précaution, ce type de fissure est tout à fait inhabituel et nous laisse penser à un mouvement de terrain en profondeur". Les équipes de la DiRIF ont ainsi "réalisé des travaux de colmatage des fissures de la chaussée pour éviter les infiltrations d’eau et aggraver la situation". "Tout le week-end, on a analysé les données géotechniques. Une analyse radar a été effectuée", ajoute la directrice adjointe de la DiRIF.
Maintenant en possession de ces données, la Direction des routes d’Ile-de-France espère "mieux comprendre le phénomène". Avant la réouverture, des vérifications seront mises en oeuvre sur "le mur de soutènement qui est en contrebas de l’autoroute et l’ouvrage hydraulique" car "on a constaté qu’un des ouvrages d’assainissement est impacté à ce jour".