Le projet du nouveau Train à Grande Vitesse divise les différents acteurs du dossier : Alstom, SNCF et le gouvernement affichent des points de vue divergents sur les modalités de construction des futures rames.
Le "TGV du futur" s’inscrit dans le programme de la Nouvelle France Industrielle promu par Arnaud Montebourg, ancien ministre du Redressement productif et aujourd’hui ministre de l’Economie. Mais le constructeur Alstom reste prudent sur le calendrier du projet, indiquant simplement que ses équipes ont commencé à travailler sur l’engin. Parallèlement, le positionnement de SNCF est attendu : l’entreprise ferroviaire n’a pas encore décidé si les futures rames devaient être ou non en duplex (avec deux étages).
Enfin, Arnaud Montebourg souhaite que le prochain TGV soit un exemple du savoir-faire industriel français alors que SNCF désire un nouveau train moins cher et disposant d’une capacité égale voire supérieure à celle d’aujourd’hui. Des critères qui amèneraient Alstom à repenser la fabrication de l’engin et qui rallongeraient les échéances.