A la surprise générale, le gouvernement français a donné son accord au lancement des projets de lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax.
Le lobby des maires et élus du Sud-Ouest aura eu raison du gouvernement qui a annoncé le weekend dernier le lancement des travaux des futures LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Selon le secrétaire d’Etat aux transports Alain Vidalies, la décision a été d’ores et déjà communiquée à Alain Rousset, le président de la région Aquitaine, Alain Juppé, le maire de Bordeaux et Martin Malvy, le président de la région Midi-Pyrénées.
Cette décision ne laisse pas de surprendre alors que la commission d’enquête publique s’était pourtant déclarée contre le projet en mars dernier en raison notamment, du coût élevé du projet : 8,3 milliards d’euros. Le gouvernement, qui plaidait jusqu’à maintenant pour la sobriété économique, invoque un "retard sur le développement de la grande vitesse" sur l’Arc atlantique "par rapport à l’Arc méditerranéen" et justifie cette décision par le soutien de l’Europe "qui a labellisé ce projet comme un projet important".
Une très bonne nouvelle pour le secteur des TP à la recherche de nouveaux grands projets pour relancer l’emploi.