Le jeudi 23 mars 2017, le CNES organise une table ronde sur le thème des avancées de la localisation par satellite au service de la signalisation ferroviaire. Nous relayons ici une interview réalisée par Mack Brooks, l’organisateur du salon, avec Jacques Beas-Garcia, responsable de la politique industrielle au sein du CNES.
Quelles bonnes pratiques les entreprises du ferroviaire peuvent tirer de l’aérospatiale ? La logique de collaboration s’inscrit dans une démarche de modernisation et de recherche d’efficacité. La filière spatiale peut apporter plusieurs opportunités aux acteurs du ferroviaire en matière de localisation des trains pour les besoins d’exploitation par exemple, mais aussi en termes d’observation de la terre et de télécoms. De notre côté, nous observons attentivement le concept digital 574 de la SNCF, afin de tirer parti des avancées de la SNCF sur ce sujet de l’innovation.
Quels sont les projets initiés en matière de collaboration avec le ferroviaire ? La collaboration que nous avons nouée avec la SNCF laisse entrevoir des opportunités intéressantes sur de nombreux sujets. Un des enjeux majeurs concerne la modernisation du système d’exploitation du réseau grâce à l’utilisation des systèmes de localisation par satellite européens, Galileo en premier. Nous collaborons également avec la SNCF à l’utilisation de l’imagerie par satellite pour des besoins de maintenance du réseau. Nous travaillons sur l’ensemble de ces sujets avec des partenaires tels que Thalès, l’IFSTTAR et l’IRT Railenium…
Pourquoi avez-vous décidé de devenir partenaire de Sifer ? Qu’attendez-vous de ce salon ? Nous souhaitons à la fois valoriser le savoir-faire de notre industrie et rencontrer de nouveaux partenaires avec qui nous pourrons croiser nos compétences et expériences. Le ferroviaire est devenu un vrai enjeu de filière.