Railenium vient de tenir son conseil d’administration, le premier depuis l’élection d’Yves Ramette à la présidence commune de l’IRT et du pôle de compétitivité i-Trans. L’occasion de présenter son action axée autour d’une stratégie d’essais et de simulations et la maintenance prédictive.
Engagé sur 6 programmes structurants répondant aux enjeux de la filière (outilsd’exploitation, maintenance prédictive, matériel roulant, infrastructures, énergie, essais et simulation), l’IRT Railenium vise à stimuler la compétitivité des entreprises et la performance des réseaux ferroviaire par l’innovation et le développement de solutions plus économiques, plus performantes, et à moindre impact environnemental. L’institut de recherche technologique, labelisé par le pôle de compétitivité I-Trans cherche également à favoriser la mutualisation des connaissances et des moyens par la création de plateforme communes.
Stratégie d’essais et de simulations numériques Dans l’optique de réduire le temps de développement de mise sur le marché de nouveaux produits, Railenium met à disposition des industriels de nouveaux moyens d’essais et de calculs sachant tirer efficacement parti de la convergence entre l’approche physique et l’approche numérique. « L’enjeu est d’accélérer les processus de validation et de qualification des innovations dans une action concertée, pour gagner en performance et en compétitivité » explique un des responsables du programme scientifique de Railenium. Dans ce contexte, l’IRT vient de lancer une étude de préfiguration du Centre européen pour la pré-certification, l’innovation et les essais pour le ferroviaire (CEPCIE) pour développer des outils optimisant les processus de conception et d’homologation.
Focus sur la maintenance prédictive et connectée Levier incontournable pour répondre aux enjeux de réduction des coûts et de gains de fiabilité, la maintenance est au centre des préoccupations de Railenium. En moins d’un an, l’institut a développé trois programmes structurants sur la thématique du PS2 « Maintenance prédictive et digitale ». Évalués à près de 20 M€ sur les trois prochaines années, ces programmes permettront la mise à disposition de démonstrateurs et de prototypes industriels proposant de véritables innovations de rupture. Le domaine de la maintenance est, par ailleurs, un des domaines prioritaires d’application de la révolution digitale au renouveau des systèmes ferroviaires. Elle s’applique au développement des objets connectés, au traitement des données, à la mise au point d’outils de modélisation et à la gestion de l’information, en vue d’une optimisation des opérations de maintenance prédictive.