Partenaire de la deuxième édition du salon Viva Technology, le groupe RATP a accueilli 32 startups sur son Lab Urban Mobility. L’occasion idoine de rendre publique sa démarche d’innovation ouverte.
L’histoire de la RATP est jalonnée de premières mondiales. Qu’ils s’agissent du premier métro automatique à grand gabarit, de la première automatisation d’une ligne historique sans interruption de trafic (ligne 1), ou du système de billettique sans contact, ces innovations de rupture constituent une force que l’entreprise souhaite entretenir. Pour tirer parti de la révolution digitale qui modifie profondément le secteur des transports, le groupe RATP renforce sa collaboration avec des start-ups autour de challenges visant à imaginer de nouvelles solutions de maintenance prédictive de son réseau. C’est le cas par exemple de la startup Squadrone qui travaille sur un drone volant indoor pour la sécurisation des chantiers souterrains. Ou de la solution Diota de réalité augmentée composée d’une plateforme logicielle et d’une lunette qui crée une synergie entre les systèmes numériques et les zones de chantiers. Ou bien encore la veste connectée conçue par CAD.42 qui, par un système de géolocalisation, permet d’anticiper les risques de sécurité et d’alerter en temps réel les ouvriers sur le terrain. Mentionnons également l’outil de gestion d’images développé par Vionice pour documenter l’état de santé des infrastructures. Ces démarches d’innovation ouvertes débouchent pour certaines sur des contrats avec le groupe pour tester avant déploiement ces nouvelles technologies. C’est le cas notamment de la startup DCBrain qui expérimente actuellement en cycle court une technologie permettant de modéliser et d’analyser les cas de surcharge électrique sur le RER A. L’objectif : être en mesure de faire du prédictif afin de fiabiliser la performance de l’infrastructure du RER.