Dans un entretien accordé à NZZ am Sonntag, Benedikt Weibel s’inquiète des milliards engloutis pour "élargir certains tronçons et absorber l’augmentation de 50% du trafic voyageurs attendu en 2040", rapporte la Tribune de Genève. L’ancien patron des CFF pointe du doigt des "coûts énormes de fonctionnement" : soit 4% de frais d’entretien et d’exploitation par an pour chaque nouvelle infrastructure ! Ce constat, ajouté à l’augmentation du nombre de trains vides sur les tronçons saturés et à l’augmentation des prix des billets (entre +3% et +5%), amène l’ancien dirigeant à appeler à la prudence.
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