Après le Rapace Dac pour le remplacement des cœurs et demi-aiguillages, le Rapace Tunnel pour le transport d’hommes et de matériels, l’entreprise nantaise Cipal a profité du salon Innotrans pour présenter le troisième produit déraillable de sa gamme 100 % électrique et 100 % français : le Cipat.
Ce nouvel engin modulaire dont l’agrément SNCF Réseau est attendu pour la fin de cette année se présente sous la forme d’une unité mobile électrique sur lequel peuvent venir se clipser différents modules. « A ce jour, deux modules ont été développés, l’un pour la maintenance caténaire et l’autre pour la maintenance des voies », explique Eric de Faucal, le pdg de Cipal. Sur la base motrice (20 km/h) alimentée par des packs de batteries offrant une autonomie de 16 h sur chantier, le constructeur a installé pour le module caténaire deux cabines, un mat de guidage, une grue radiotélécommandée (CMU : 300 kg) et deux nacelles indépendantes (hauteur de travail max. : 11,8 m, déport max. : 5,9 m) permettant d’accueillir chacune deux opérateurs. Et pour le module voie, une plateforme dimensionnée pour recevoir des demi-aiguillage et cœur d’une longueur de 12 m et jusqu’à 4 t d’outillages, une cabine capable d’accueillir 4 mainteneurs et une grue radiocommandée d’une capacité de 4 tonnes avec un déport maximum de 12,6 mètres et une hauteur maximum de 6 mètres. D’un poids de 32 t, le Cipat est transportable sur camion deuxième catégorie sans escorte.