Pour répondre aux besoins en compétences des entreprises chargées de bâtir et entretenir le réseau de transport de demain, la CCI Paris Ile-de-France a construit un plateau technique disposant de 600 m de voies sur le site de son école L’EA-ITEDEC à Aubergenville.
Initiées sous l’impulsion du conseil départemental et de la CCI, mais également du directeur du projet Eole, Xavier Gruz, les première formations ferroviaires dispensées par l’école des Eco-Activités L’EA ont démarré en début d’année 2018. Il s’agissait, en l’occurrence, de formations de génie-civil et de préqualification à l’entretien des rails, de chefs d’équipe et de conducteurs de travaux ferroviaires. Celles-ci s’inscrivant notamment dans le cadre des chantiers clausés du projet Eole et du Grand Paris Express.
Un portefeuille de formation étoffé Disposant sur son campus d’Aubergenville de 600 m de voies équipées de lignes d’arrêt et d’appareils de voies, L’EA-Itedec prévoit dès 2019 de nouvelles formations de conducteurs de nacelle, de poseurs de caténaire, de voies et d’appareils de voie, de conducteurs de pelle rail-route et de câbleurs des installations de signalisation. En pratique, ces formations couvriront des niveaux pré-bac à bac +3, s’adressant tout aussi bien à des jeunes en poursuite d’étude, des salariés du secteur ferroviaire en postes ou des personnes en reconversion professionnelle. « L’objectif est d’accompagner le développement du Grand Paris en préparant à l’acquisition de compétences des salariés, en adéquation avec les besoins des entreprises qui assurent la maintenance des 1 299 km de Transilien, 587 km de RER et 220 km de métro en Ile-de-France. A cela s’ajoute la construction des 200 km du Grand Paris Express d’ici 2024 » explique Didier Kling président de la CCI Paris IDF.
Pour mémoire, rappelons que l’Ile-de-France concentre à elle seule plus de 40 % de l’activité nationale dans le domaine ferroviaire, et que la Région Ile-de-France souhaite investir 1.5 milliard d’euros d’ici 2020 dans ce secteur. On estime qu’à horizon 2025, le nombre d’emplois de la filière va ainsi progresser de 4 % par rapport à 2020, pour un besoin net de 13 750 recrutements d’ici à 2025. Le secteur ferroviaire constitue donc un vecteur d’emplois pour l’avenir !