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Ligne HS2 : Yes but partially !

PUBLIÉ LE 12 FÉVRIER 2020
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Ligne HS2 : Yes but partially !
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé hier que la phase 1 du projet controversé de ligne de train à grande vitesse HS2 verrait le jour malgré son coût colossal. Livraison en 2028…, si le calendrier est respecté.

S’adressant le 11 février à la Chambre des communes, Boris Johnson a donné son feu vert pour la première phase du projet de ligne à grande vitesse HS2, qui doit relier Londres à Birmingham. Ce projet, considéré comme le plus important d’Europe, est censé désenclaver les Midlands et le nord de l’Angleterre, desservis par des trains saturés et des lignes datant le plus souvent de l’époque victorienne.

Un projet à 108 milliards de livres
Pour rassurer les députés britanniques ou tenter de rallier à sa cause les nombreux opposants au projet qui jugent que « l’argent serait plus utilement injecté dans la modernisation d’infrastructures de transport locales », Boris Johnson a indiqué avoir l’intention de contrôler strictement le coût du projet estimé à 108 milliards de livres (environ 199 milliards d’euros) selon le dernier rapport au vitriol du comité d’évaluation du projet.
 
Lire également l’article « Nouveau coup dur pour l’HS2 ! »
 
 « Nous allons, […], réexaminer le montant actuellement envisagé afin d’identifier les points où des économies peuvent être réalisées dans la phase 1 » a déclaré le premier ministre. Pour accompagner cette décision historique, Boris Johnson a également précisé qu’un ministre sera nommé à plein temps pour piloter ce projet hors norme à l’échelle européenne et techniquement très complexe. Le parcours de la ligne, conçue pour faire rouler des trains à 360 km/h, soit plus vite que partout ailleurs en Europe, implique de détourner des cours d’eau, de creuser de longs tunnels (jusqu’à 16 km), ou d’acheter du foncier à des tarifs très élevés, notamment dans la capitale.

La phase 1 vers Birmingham, d’un montant compris entre 35 et 45 milliards de livres et pour laquelle sont impliqués les trois majors du BTP français, pourrait voir le jour en 2028 dans le meilleur des cas, voire en 2031, avec des travaux qui vont commencer en avril. Et il faudra peut-être attendre 2040 pour que la deuxième phase prévoyant le prolongement de la ligne jusqu’à Leeds et Manchester soit opérationnelle, si toutefois la commission d’évaluation donne son aval.
 
©Eddie Keogh/Pool/Reuters
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