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SNCF : la gare Saint-Lazare en voie de « normandisation »

PUBLIÉ LE 2 NOVEMBRE 2020
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SNCF : la gare Saint-Lazare en voie de « normandisation »
Réunies ce matin, la région Normandie et la direction territoriale de SNCF Réseau ont validé le projet de saut-de-mouton en gare de Clichy-Levallois pour mettre fin au cisaillement entre les trains normands et franciliens.

Par la voix de son président Hervé Morin, la région Normandie a validé ce lundi le choix du saut-de-mouton pour résoudre les problèmes de régularité du trafic auxquels sont confrontés les trains en provenance de Normandie lors de leur arrivée en gare Saint-Lazare. Ce projet, d’un coût avoisinant les 200 M€ et financé pour moitié par le contrat de plan Etat-Région et pour l’autre par la région Normandie (25%), les départements au prorata des populations (12,5 %), ainsi que les agglomérations et autres collectivité (12,5 %), va consister à créer un ouvrage d’art en gare de Clichy-Levallois qui permettra aux trains normands de passer sous la double voie n°6 des trains de banlieue. « Cet ouvrage d’art qui servira de point d’ancrage de la Normandie à la gare de Paris Saint-Lazare mettra fin au cisaillement (croisement de voies) entre les trains normands et les trains franciliens, et évitera bien des retards pour les Normands » a ainsi annoncé le président de Région Hervé Morin. Dans le but de faire avancer ce projet, la Région a également décidé de prendre en charge la part financière de la région IDF (une région étonnement absente du projet d’un point de vue financier) consacrée à la préparation aux études de l’avant-projet (225 k€, soit un total pour la Région Normandie de 450 k€, sur les 900 k€ du coût de l’étude partagé avec l’Etat) et de contribuer aux études à venir.

5 paires de voies parallèles
Actuellement, les trains qui desservent la gare Saint-Lazare circulent sur cinq doubles voies. Ceux qui la relient à la Normandie circulent sur une paire de voies dénommée « groupe 5 », alors que les autres ne sont utilisées que par des trains de banlieue. Une des difficultés actuelles vient du fait que cette paire de voies arrive sur des quais trop courts pour la plupart des trains normands. Pour atteindre les quelques quais de la gare qui sont suffisamment longs, ils doivent se mélanger avec les trains de banlieue circulant sur les paires de voies contiguës (groupe 4 et 6), qui occupent une partie de ces quais longs. Plus précisément, le projet présenté ce matin vise à réaliser un ouvrage ferroviaire qui permettra aux voies normandes du groupe 5 de passer en dessous des voies (alors aériennes) du groupe 6, permettant aux trains normands d’accéder directement aux quais les plus longs. « Une première étude montre un gain d’1,4 points de régularité » confirme Hélène Vasseur, directrice territoriale SNCF Réseau Normandie.

Un démarrage des travaux en 2025
Premier projet d’ampleur à voir le jour dans le cadre de la ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN), il ne pourra cependant pas démarrer avant que ne soit mise en service Eole en 2024. « Les études préliminaires ont permis d’acter la pertinence du saut de mouton vis-à-vis du seul allongement des quais en gare (ndlr : qui entrainerait trop de contraintes d’exploitation en gare Saint-Lazare), la faisabilité et l’intérêt du projet est confirmé et les étapes de préparation des études d’avant-projet sont d’ores et déjà engagées » a indiqué la directrice territoriale. En revanche, la durée du projet, 6 années selon SNCF Réseau dont 3 années de neutralisation d’un groupe de voie a, été jugée trop longue par la Région qui espère un ouvrage ferroviaire opérationnel dès 2028. « Il s’agit d’un enjeu majeur pour l’ensemble de la Normandie. Nous venons de lancer les études techniques de ce saut-de-mouton, dans l’objectif qu’il puisse être mis en service pour 2027 au lieu de 2031 envisagé par SNCF réseau » a déclaré Hervé Morin. Pour aboutir à un consensus, étape obligée avant le lancement des études AVP, les parties prenantes ont constitué un comité de pilotage qui mènera des études techniques de réalisation et notamment une analyse de la valeur portant sur les conditions techniques et les points d’optimisation du projet. Les résultats de cette analyse menée par SNCF Réseau ne sont pas attendus avant octobre 2021.
 
 
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