Sponsor du Trophée « Innovation Matériel » des Trophées du Génie Ferroviaire, Europorte a su au fil des ans diversifier ses activités. Entre acquisitions et innovations, le groupe poursuit son développement.
Première entreprise à obtenir la licence délivrée en France depuis l’ouverture en 2003 à la concurrence du Réseau transeuropéen de Fret Ferroviaire, Europorte (groupe Getlink) a, de par ses acquisitions, apporté une réponse à une demande croissante de transport décarboné des marchandises au niveau européen. En 2010 l’activité d’Europorte prend un nouveau virage avec la signature d’un contrat avec le port de Dunkerque portant sur l’exploitation et la maintenance du réseau ferré de cette zone portuaire empruntée par plus de 120 trains par semaine. Une gestion de l’infrastructure ferroviaire qui repose sur des pôles de production régionaux et des supports nationaux (sécurité, Qualité – Environnement, Ingénierie, GMAO et Logistique) sous la tutelle d’une direction dédiée.
Une diversification novatrice des activités Poursuivant le développement de sa branche fret, Europorte s’est implanté dans de nombreux ports fluviaux et maritimes (Strasbourg, La Rochelle, Bordeaux…). En perpétuelle évolution, l’entreprise s’engage en 2014 sur une nouvelle voie avec l’exploitation et la maintenance de la ligne entre Laluque et Tartas dans les Landes. « L’entretien des réseaux capillaires, ces petites lignes à faible trafic qui desservent des sites industriels, représentaient une opportunité de développement » indique Raphaël Doutrebente, Président du groupe Europorte. Toutefois, c’est en 2015 que le groupe élargit son champ d’action en développant des activités d’entretien des voies et de la maintenance de premier niveau des wagons sur les sites industriels. Quatre ans plus tard, afin d’augmenter la disponibilité et la fiabilité de son parc de locomotives, le groupe engage une démarche novatrice en maintenance prédictive grâce à l’utilisation du Big Data. « Notre visait à établir une analyse des signes avant-coureurs des pannes des locomotives non de manière statistique mais en remontant l’ensemble des incidents ». 2021 marque la mise en place d’un nouveau service entre la France, l’Allemagne et le Benelux (Flex Express). Surtout, Europorte participe à des circulations d’essais sur le réseau ferré national ou dans les différents centres d’essais. « Nous avons commencé avec les essais de l’Euro 6000, de l’automoteur Hybride. Puis nous avons effectué des essais pour l’ETCS… ». Une démarche qui a pour but de valider le fonctionnement d’un sous-système ou de valider un matériel roulant préalablement à la mise sur le marché, ou à sa mise en service.
Evoluer pour la neutralité carbone Acteur majeur du transport décarboné, Europorte s’inscrit dans le plan Environnement 2025 du Groupe Getlink avec pour objectif de réduire de 30 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025. Une contribution ambitieuse qui vise à contribuer à la neutralité carbone à l’horizon 2050. « Europorte a été la première entreprise ferroviaire à utiliser de l’Oleo 100, 100% colza produit en France ». Implantée sur les principaux corridors français et internationaux jusqu’en Belgique, Allemagne, Suisse et Italie et présent sur 7 des 9 principaux ports français, des réseaux privés, secondaires ainsi que sur 810 km de voies du RFN, Europorte ne cesse d’évoluer : « Entre 2023 et 2024, Europorte a acquis des entreprises spécialisées dans le ferroviaire. Renofer dans les réseaux urbains, Giravert dans la gestion de la végétation et détient 20% de Somarail,. D’autres acquisitions sont en cours afin de proposer un panel complet de prestation. En 2024, Europorte lance Track value, solution innovante de tracking, suivi des marchandises et détection des pannes en s’appuyant sur l’expertise de Kerlink et du réseau de satellites de Kineis ».