Maintenir un train en service quand la disponibilité de certains composants fait défaut et dont les plans sont indisponibles relève du défi… Un challenge qu’a relevé l’équipementier Wabtec.
Avec l’acquisition en 2016 du fleuron français de l’équipement ferroviaire Faiveley Transport, dont la création remonte à 1919 avec l’invention du pantographe, puis de la branche ferroviaire de General Electric, le groupe américain Wabtec fabrique et fournit des équipements, des systèmes, des solutions numériques et des services pour le ferroviaire, les transports en commun, les mines, les industries et les secteurs maritimes. Le groupe est également connu pour ses innovations visant à réduire les émissions de carbone et à améliorer l’efficacité énergétique.
Des anciens composants disponibles Une démarche qui se retrouve dans la conception de composants dont la disponibilité fait défaut en raison soit d’un arrêt de la production, soit de délais de fabrication trop longs. Afin de recréer ces pièces manquantes (notamment dans le cas du rétrofit), le groupe Wabtec propose une solution en plein essor : l’impression 3D. En plastique ou en métal, cette technologie permet de recréer des équipements dits non-critiques en 2 à 3 semaines, contre quelques mois voire années pour les cas les plus complexes. Un gain de temps qui assure une baisse des coûts d’immobilisation des matériels et offre la possibilité de renforcer des systèmes conventionnels complexes comprenant plusieurs pièces en un seul composant imprimé. Cette technologie permet également de réduire de 70 % le poids des pièces en moyenne. Actuellement testée par des acteurs comme Alstom, Siemens ou encore la SNCF, l’impression 3D est une solution qui répond à l’obsolescence des composants.