Colas (groupe Bouygues) a réalisé un chiffre d’affaires de 13 milliards d’euros en 2013, identique à celui de 2012.
Le résultat opérationnel courant et le résultat net de la filiale routière de Bouygues sont en légère progression, respectivement de 11 millions deuros (à 417 millions d’euros) et de 10 millions d’euros (à 312 millions d’euros). "Notre activité est en légère progression en France, +0,9 % à 7,4 milliards d’euros, et en léger retrait à l’international, -1% à 5,6 milliards d’euros", commente Hervé Le Bouc, Pdg de Colas. Et de préciser : "L’activité routière en France, en Europe et dans le reste du monde, ainsi que nos activités de spécialités que sont le ferroviaire et le pipeline, sont à ranger parmi nos satisfactions. A contrario, notre rentabilité est en baisse en Amérique du Nord et nous avons enregistré une forte perte -- 46 millions d’euros -- dans l’activité de vente de produits raffinés." Parmi ses succès commerciaux, Colas a remporté la construction de la rocade L2 de Marseille, d’autoroutes en Hongrie et en Slovaquie, la ligne à grande vitesse Tanger-Kenitra au Maroc, les lignes 3 et 6 du métro de Santiago du Chili, ainsi que la modernistation de l’aéroport international d’Iqaluit au Nunavut (Canada). Un an après, la réorganisation interne de la filiale de Bouygues en 7 grandes filiales régionales (ex-Screg et Sacer) en métropole n’a donc pas eu d’impact significatif sur son activité. "Les objectifs ont même été atteints", déclare Hervé Le Bouc. A fin décembre 2013, le carnet de commandes de Colas s’établit à 7,1 milliards d’euros. Pour 2014, même si la conjoncture économique reste peu lisible, l’entreprise table sur un marché en France métropolitaine en recul par rapport à 2013 -- excepté dans le ferroviaire -- et mise sur une "améliroation possible" de ses implantations à l’international.