Ce changement de nom est devenu plus qu’une nécessité selon les membres de la Firip qui ont voté à l’unanimité en faveur de l’évolution du positionnement de la fédération lors de la dernière assemblée générale (14 juin 2018). Aujourd’hui, « Le Plan France Très Haut Débit est sur les rails. 95% de nos adhérents travaillent sur 100% du territoire. Nous ne pouvions donc pas garder l’acronyme RIP dans notre nom », explique Etienne Dugas, Président d’ InfraNum.
PUBLICITÉ
Ces changements de nom et de visuel visent à confirmer une évolution naturelle pour les membres de la fédération : soutenir non seulement l’aménagement numérique mais également permettre le développement des usages sur tous les territoires, autrement dit, être le partenaire industriel de tous les territoires connectés ou à connecter. Car le rôle des collectivités en matière de numérique est en train de se transformer et de s’étendre avec l’avènement de la smart city. Déclinaison de l’internet des objets appliquée aux collectivités, la smart city implique non seulement la mise à disposition d’une infrastructure et d’une connectivité étendues, mais aussi le traitement, la gestion et le stockage des données (plateformes, datacenters,...). Pour la mise en œuvre de son smart territoire, c’est désormais une « infrastructure numérique » au sens large - incluant notamment la mise à disposition de données (open data) - qui devient nécessaire aux collectivités.
En juxtaposant « Infra » et « Num », et avec ce nouveau logo qui symbolise le passage de l’infrastructure (le trait) à la donnée (les « bits »), tout est dit : « L’infrastructure n’a de raison d’être que si les usages existent. La fédération a donc l’ambition de soutenirl’écosystème global du numérique et de faire le lien entre ces deux univers. Il s’agit de prendre le virage de la donnée avec les collectivités et cette notion dépasse désormais une approche des territoires par zones », complète le Président.