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Éolien en mer : le pacte est signé

PUBLIÉ LE 24 MARS 2022
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Éolien en mer : le pacte est signé
La signature du « Pacte éolien en mer » entre l’État et la filière verrouille des engagements inédits pour réussir la transition énergétique tout en assurant la sécurité énergétique et le développement des capacités industrielles de la France
 
Afin d’accélérer le développement de l’éolien en mer tout en maximisant ses retombées positives en termes de création d’emplois et de valeur ajoutée sur le territoire, l’État et la filière s’engagent mutuellement à travers la signature, ce jour, d’un « Pacte pour l’éolien en mer », qui détermine une trajectoire de développement à moyen et long termes. Cette démarche concrétise la combinaison d’une politique industrielle et d’une politique de transition énergétique pour réussir la transformation du modèle économique de notre pays en faveur des énergies renouvelables.
 
Les engagements de l’État
 
Au travers de cette signature, l’État s’engage sur plusieurs points. Tout d’abord, viser un volume minimal d’attribution d’appels d’offres de 2 GW/an pour l’éolien en mer dès 2025 ; Dans cette dynamique, fixer l’objectif de 20 GW attribués en 2030 pour atteindre une capacité de 18 GW en service en 2035 et de 40 GW en 2050 ;
Pour l’élaboration de la PPE, réaliser des travaux de planification pour permettre l’atteinte de ces objectifs.
Cette confirmation de l’engagement de l’État pour un développement ambitieux de l’éolien en mer conduit la filière à prendre les engagements suivants : viser un quadruplement du nombre d’emplois de la filière pour occuper, d’ici 2035, au moins 20 000 emplois (directs et indirects) sur le territoire ;
Ensuite, l’État s’engage plus de 40 milliards d’euros d’investissements pour la réalisation des projets, au cours des 15 prochaines années. D’ici à 2035, atteindre un contenu local à hauteur de 50 % de l’ensemble des coûts du projet, au moment de sa mise en service, pour chacun des projets éoliens en mer. Enfin, il s’agira de mettre en œuvre des projets exemplaires en matière d’intégration à l’environnement, humain comme naturel, dans lesquels ils s’insèrent.
 
Une trajectoire ambitieuse

Ces engagements forts et chiffrés témoignent de la réalité énergétique et industrielle majeure que représente l’éolien en mer en France. Afin d’enclencher les investissements indiqués et générer les emplois visés sur l’ensemble de la chaine de valeur, il est impératif de pouvoir s’appuyer sur une trajectoire ambitieuse d’attribution de nouveaux appels d’offres, alors que la filière s’ancre solidement en France, avec plus d’un tiers des capacités européennes de production d’éoliennes en mer sur le territoire national. Fin 2020, plus de 5 000 emplois avaient déjà été créés dans l’éolien en mer (Observatoire des énergies de la mer 2021) et 4 implantations industrielles de premier plan sont présentes sur le territoire, à Montoir de Bretagne, Saint-Nazaire, Cherbourg et Le Havre.  La prochaine période de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) 2024-2028 sera donc essentielle pour créer cet effet d’entrainement afin d’attribuer les 11 GW supplémentaires permettant, aux côtés des projets déjà planifiés, d’atteindre l’objectif de mise en service fixé à 2035.  Cette accélération des ambitions de l’Etat sur l’éolien en mer devra aussi s’accompagner du renforcement de ses moyens humains et de pilotage sur l’ensemble des phases des projets.
 
Une filière satisfaite
 
La filière se félicite des nouveaux engagements de l’Etat qui démontrent la maturité et l’importance stratégique de l’éolien en mer dans notre pays, au moment où la France doit atteindre ce triple objectif :  accéder à la neutralité carbone de manière exemplaire, renforcer notre indépendance énergétique tout en relocalisant notre industrie.
Dans le prolongement des annonces du Président de la République le 10 février dernier qui visent à mettre en service une cinquantaine de parcs éoliens en mer au large des côtes françaises pour une capacité installée de 40 GW d’ici 2050, l’Etat, représenté par Barbara Pompili, Ministre de la Transition Ecologique, Annick Girardin, Ministre de la Mer et Agnès Pannier-Runacher, Ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance chargée de l’industrie, et la filière de l’éolien en mer, représentée par Jean-Louis Bal, Président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), Anne-Catherine de Tourtier, Présidente de France Energie Eolienne (FEE), et Sylvie Jehanno, Présidente du Comité Stratégique de Filière (CSF) des Nouveaux Systèmes Energétiques se sont engagés ce jour sur une série d’actions concrètes afin d’accélérer la dynamique enclenchée.
 
 
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