Comme dans de nombreuses communes depuis de trop nombreux jours, à La Rochelle, les intempéries deviennent très compliquées à gérer par les services de l’eau. Les réseaux sont sous-dimensionnés pour les volumes de pluies actuels. De l’eau au moulin de ceux qui vantent la fin du "tout tuyau" ?

Ce sont nos confrères de Sud-Ouest qui rapportent cette information : le plus gros pôle épuratoire de l’agglomération rochelaise est saturé. Il s’agit d’une première pour cette agglo. D’ailleurs, Philippe Cailbault, le directeur du service assainissement collectif de l’Agglo de La Rochelle confie au quotidien n’avoir jamais vu ça en 30 ans de carrière. Port-Neuf, le plus gros pôle épuratoire de l’agglomération (220 000 EqH) est saturé.
Le sous-dimensionnement des réseaux par rapport aux intempéries actuelles et les particuliers qui vident les trop pleins de piscines et de caves dans le réseaux d’assainissement aggravent la situation.
Même si "la station de Port-Neuf, dimensionnées pour traiter 34 000 m3/jour a finalement été plus performante en traitant 50 000 m3", comme le révèle Philippe Cailbault à nos confrères, l’exemple de La Rochelle nous permet de cerner ici les limites des réseaux collectifs et l’intérêt du concept de ville éponge pour mieux gérer les eaux de pluie et redonner un sens au cycle de l’eau.