Les 2,5 km supplémentaires greffés au réseau de chaleur biomasse de la ville de Périgueux vont permettre d’économiser 432 tonnes de CO₂ supplémentaires et augmenter de 59 000 m² supplémentaires la surface de locaux chauffés avec une énergie locale et renouvelable. Des chiffres qui permettent à la ville d’avancer plus vite vers sa transition énergétique. Cette extension du réseau biomasse en service depuis déjà 5 ans, a été signée entre Delphine Labails, Maire de Périgueux et Thierry Lahaye, directeur du Territoire Sud-Ouest d’Engie.
De nouveaux bénéficiaires
Les nouveaux abonnés du réseau de chaleur sont le musée Vesunna, la cité administrative avec 7 bâtiments, le lycée Jay de Beaufort et plusieurs bâtiment dont ceux de la CAF, CARSAT, CPAM, UIOSP et l’URSSAF. Cela représente donc près de 60 000 m² supplémentaire qui vont être chauffés grâce au bois énergie issu de plaquettes forestières provenant de gisements situés dans un rayon de 80 km autour de la ville. Cette extension va permettre de valoriser 2 000 tonnes de bois supplémentaires par an portant le volume total à 7 300 tonnes de bois valorisées chaque année.
Cette extension constitue une première étape dans l’évolution du réseau de chaleur car d’autres bâtiments font d’ores et déjà l’objet d’études pour être raccordés à l’avenir.
Cette phase d’extension du réseau de chaleur nécessitera un investissement de 3 M€ et bénéficiera du soutien financier de l’Ademe.
Une nouvelle étape dans la politique de décarbonation de la Ville
Le réseau de chaleur de Périgueux, en service depuis septembre 2018, constitue un outil concret de la transition énergétique en desservant aujourd’hui un grand nombre de bâtiments. Avec le renforcement du recours à la biomasse, la ville de Périgueux améliore son bilan carbone en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre. Dans un souci d’équité et comme lors de la conception du réseau initial, les particuliers qui se trouveront à proximité immédiate des nouvelles infrastructures de distribution de chaleur pourront solliciter Engie Solutions pour étudier la faisabilité technico-économique du raccordement de leur logement.
Sur le plan économique, la Ville pérennise sa facture énergétique avec un prix du bois-énergie décorrélé des cours volatiles des énergies fossiles et donc quasi-stable dans le temps. Enfin, grâce au principe de la mutualisation des infrastructures, le raccordement de nouveaux bâtiments va permettre de faire baisser la facture énergétique moyenne des abonnés actuels de 5%.
Le calendrier des travaux d’extension
Les travaux consisteront à implanter de nouvelles canalisations souterraines pour desservir les nouveaux abonnés. Sous réserve des fouilles archéologiques qui pourraient survenir au gré des tranchées effectuées pour passer les nouvelles canalisations, les travaux devraient se dérouler sur l’année 2024.
Le calendrier précis des travaux sera publié et actualisé rue par rue au fil du temps sur le site https://www.rezomee.fr/perigueux/
Les travaux consisteront à implanter de nouvelles canalisations souterraines pour desservir les nouveaux abonnés. Sous réserve des fouilles archéologiques qui pourraient survenir au gré des tranchées effectuées pour passer les nouvelles canalisations, les travaux devraient se dérouler sur l’année 2024.
Le calendrier précis des travaux sera publié et actualisé rue par rue au fil du temps sur le site https://www.rezomee.fr/perigueux/
Chiffres clés du réseau (avec extension) :
7,3 km de réseau
58 bâtiments desservis
82% de couverture des besoins thermiques avec la biomasse
7 300 tonnes de bois valorisées par an
3 550 tonnes de CO₂ économisées par an
7,3 km de réseau
58 bâtiments desservis
82% de couverture des besoins thermiques avec la biomasse
7 300 tonnes de bois valorisées par an
3 550 tonnes de CO₂ économisées par an
La desserte du réseau :
Le réseau de chaleur actuel dessert les quartiers de Bertran-de-Born, de la Cité et des Mondoux. Elle alimente ainsi bâtiments publics et immeubles privés comme l’Odyssée, la résidence Sainte Ursule, une dizaine de particuliers de la rue Ernest Guillier, la polyclinique Francheville et la maison de santé, les archives départementales, l’école élémentaire Lakanal, la Visitation, le Centre culturel François Mitterrand, le lycée et le collège Bertran de Born, le CCAS, l’OPH jardin public, le gymnase et la piscine Bertran de Born, la gendarmerie et le centre de secours, le foyer des jeunes travailleurs, le centre de radiologie Bertran de Born, l’OPH Lakanal, France Bleu et le centre départemental de la communication, quelques particuliers de la rue des tanneries, le collège Michel de Montaigne, le gymnase Michel de Montaigne, l’école des Mondoux, l’OPH Résidence Mondoux, la résidence Morand, la résidence La Roseraie et la résidence des Près.
Le réseau de chaleur actuel dessert les quartiers de Bertran-de-Born, de la Cité et des Mondoux. Elle alimente ainsi bâtiments publics et immeubles privés comme l’Odyssée, la résidence Sainte Ursule, une dizaine de particuliers de la rue Ernest Guillier, la polyclinique Francheville et la maison de santé, les archives départementales, l’école élémentaire Lakanal, la Visitation, le Centre culturel François Mitterrand, le lycée et le collège Bertran de Born, le CCAS, l’OPH jardin public, le gymnase et la piscine Bertran de Born, la gendarmerie et le centre de secours, le foyer des jeunes travailleurs, le centre de radiologie Bertran de Born, l’OPH Lakanal, France Bleu et le centre départemental de la communication, quelques particuliers de la rue des tanneries, le collège Michel de Montaigne, le gymnase Michel de Montaigne, l’école des Mondoux, l’OPH Résidence Mondoux, la résidence Morand, la résidence La Roseraie et la résidence des Près.