L’entreprise toulousaine KOB veut se servir de la COP 28 pour partir à la conquête du Moyen-Orient avec ses solutions de filtration par micro-billes recyclées.
Pour KOB, la COP 28 qui se tient à Dubaï est l’occasion idéal pour convaincre les industriels du Moyen-Orient que ses solutions de filtration d’eau sont innovantes et donc séduisantes. Avec SandBag, leur solution de filtration annoncée comme hydro-économe à base de verre recyclé, la start-up toulousaine a pour ambition de concilier écologie et défi industriel. Cette solution imaginée par des ingénieurs et des experts en génie industriel, peut être utilisée dans quasiment toutes les chaines de filtration de l’eau des bassins (piscines, fontaines ...), des systèmes d’irrigation agricole ou en préfiltration des systèmes de désalinisation. Composé d’un matériau recyclé de forme et de taille spécifique, ensaché dans un matériau recyclé, le SandBag permet de substantielles économies d’eau (jusqu’à 90% selon l’industriel) par rapport aux médias filtrants du marché.
Des billes de verre pour convaincre
Les caractéristiques techniques du produit offrent des bénéfices qui ont poussé les dirigeants de KOB de se tourner vers le Moyen-Orient afin d’y proposer, non seulement le SandBag mais surtout les moyens de le produire localement. Les Emirats Arabe Unis comme l’Arabie Saoudite comptent parmi les pays qui disposent le moins de ressources en eau dans le monde et restent également de gros importateurs de sable pour les applications de filtration de l’eau. C’est dans cette optique que la start-up a diligenté depuis le mois de novembre un chargé d’affaires, tête de pont de la future implantation d’une équipe de développement au Moyen-Orient. Son objectif est de promouvoir cette solution de filtration de l’eau pour contractualiser des partenariats de fabrication sous licence avec des industriels locaux. Les unités de recyclage de verre SandBag à faible émission de carbone se présentent comme une solution de recyclage du verre avec la flexibilité d’être installées au plus près des zones de collecte des déchets, partout dans le monde. Cela en fait une solution d’économies des ressources sable-eau-énergie, déclinable à l’infini, et s’inscrivant pleinement dans les stratégies des États qui défendent, ces jours-ci à Dubaï, leurs plans d’actions pour limiter le réchauffement climatique.