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Risa, du terrain… à l’innovation

PUBLIÉ LE 30 JANVIER 2019
VERONICA VELEZ
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Risa, du terrain… à l’innovation
À la fois concepteur et constructeur de matériels dédiés à la pose de réseaux aériens et souterrains, Risa fait partie de ceux qui ont choisi d’être particulièrement proches des attentes des utilisateurs. Alors même qu’il a déjà anticipé les évolutions en termes de compacité, d’ergonomie ou de motorisation, c’est sur le terrain, à l’écoute des nouveaux besoins que le constructeur pousse la réflexion, et ses développements. Martial Pautrat, directeur d’activité, suit cela de très près.
 
« Les attentes du marché en termes d’engins plus écologiques sont bien là, c’est certain, avoue Martial Pautrat, et nous étudions sérieusement les pistes. » Pour l’instant, le constructeur français a déjà pris les devants en termes de motorisation sur ses matériels, en les équipant de moteurs répondant à la norme Stage V, bientôt obligatoire. Sur ce point, Martial Pautrat ne cache pas sa satisfaction quant à la réussite du partenariat noué avec le motoriste Cummins. « Nos machines bénéficient aujourd’hui d’avantages certains, en termes de performances et de consommation, juge ainsi le directeur. Et même si la demande s’oriente vers des machines plus « vertes », nous sommes aujourd’hui dans le bon sens. Car, il faut bien l’avouer, ces moteurs sans EGR vont à la fois moins consommer tout en améliorant les rendements. »
 
Anticiper les normes. Certains utilisateurs diront « Oui, mais nous utilisons de l’AdBlue ! », enchaîne le responsable commercial. La version Etape V de la trancheuse embarque un système de post-traitement du type “single module”, regroupant dans un seul élément, et donc dans un encombrement limité, un DOC (catalyseur d’oxydation diesel), un filtre à particules et un système SCR (réduction catalytique sélective), et l’injection d’Adblue. « Cummins a proposé une alternative intéressante avec le single module, moins encombrant et donc moins lourd (30 % de moins par rapport à la version précédente. Les moteurs, ainsi débarrassés de l’EGR, sont alors plus sains et les échappements plus simples, même avec l’injection d’AdBlue, ils réduisent les émissions polluantes, ce qui est déjà un peu mieux pour la planète » explique Martial Pautrat.
 
La compacité, une demande constante. Les trancheuses Risa sont réputées sur le marché pour leur compacité, et le constructeur n’en démord pas. Il s’efforce alors de proposer des machines toujours plus puissantes, en montant en gamme, mais sans augmenter la taille. L’ergonomie du poste de travail fait également partie des évolutions demandées par les utilisateurs. Ainsi, les cabines sont plus confortables, pressurisées, climatisées, insonorisées, moins sujettes aux vibrations et offrent plus de visibilité (la cabine est à élévation hydraulique). Des caméras déportées ont également été ajoutées pour couvrir tous les angles morts. « Aujourd’hui, les entreprises cherchent à économiser du gasoil, à avoir des machines plus sûres et plus intégrées au chantier. La versatilité de nos trancheuses, équipées de plusieurs outils, va leur permettre d’aller poser à la fois des réseaux d’eau et de la fibre. Elles se replient, se tractent et peuvent même rentrer dans un gabarit routier, de quoi sérieusement optimiser les transports. Une seule machine pour tout faire, et cela même, si ce n’est pas le même métier ! » pointe le directeur.
Les gammes des gros gabarits de machines sont aujourd’hui pourvues des dernières technologies en matière de systèmes d’informatique embarquée, télématique… « Pour pouvoir suivre une machine, savoir si elle a un bon rendement, prévoir et traiter plus facilement l’entretien et la maintenance, l’électronique est indispensable » ajoute-t-il.

Avec le boom des travaux de pose de fibre optique, les constructeurs de matériels sont au taquet, et Risa l’est tout autant avec des demandes qui affluent, à la fois pour de la pose en souterrain, mais aussi, pour l’aérien. Dans ce domaine, l’arrivée sur le marché de nouveaux acteurs, avec de nouvelles idées, de nouveaux process, pousse les constructeurs à innover. « Actuellement, souligne Matial Pautrat, nous faisons évoluer presque tous les mois notre petite grue pilotée à treuil. Nous essayons d’améliorer la productivité tout en augmentant la sécurité, et cela ne passe pas forcément par de grosses innovations. Car en suivant les gens sur le terrain, on s’aperçoit qu’en plaçant au bon endroit, le coffre, la petite commande, avec des tarières qui se montent plus facilement… Bref, en améliorant finalement l’ergonomie du poste de travail de manière intelligente, on arrive à faciliter et donc accélérer le travail. C’est l’innovation au quotidien, et elle n’est pas forcément incroyable ! »
 
« Aujourd’hui, on va presque plus vite à construire les machines que les entreprises à former les personnes » constate le directeur d’activité. Pour pallier au manque de main-d’œuvre qualifiée dans la pose de fibre, il faut donc recruter et former, c’est l’urgence. Risa a pris la mesure de l’enjeu et a donc développé des cursus de formation, développés avec ses clients, selon une prise en main de la machine qui se déroule en trois étapes. D’abord en salle de formation pour la sécurité, ensuite, en atelier, pour la fabrication de la machine, et pour finir, sur le terrain, avec l’utilisation. L’opérateur, imprégné de la mécanique de la machine, de sa fabrication, pourra alors mieux la manipuler et donc la ménager. La démarche est très bien accueillie et va également ouvrir sur de nouveaux enjeux comme l’explique encore Martial Pautrat : « Cette nouvelle population d’utilisateurs que nous rencontrons durant ces formations, nous fait quelques fois changer notre vision de la machine. Ainsi, si un opérateur novice avait tendance à faire des erreurs de manipulation sur la machine, nous avons adapté nos machines aux erreurs qui étaient éventuellement faisables. Hier, nous vendions du matériel spécifique à des utilisateurs spécifiques, avec une expérience de 30 ans dans le forage. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Désormais, nous vendons du matériel spécifique à des utilisateurs, point ».
Il apparaît ainsi de plus en plus nécessaire d’établir une collaboration et une communication étroite entre les constructeurs et la nouvelle génération d’utilisateurs.
Crédit DR
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