C’est officile depuis le début de l’année : les deux syndicats spécialistes du forage d’eau et géothermie ont fusionné. Ainsi, le SFEG (Syndicat National des Entrepreneurs de puits et de forages pour l’eau et la Géothermie) et l’ASEF (Association Syndicale des Entreprises de Forage) ne forment plus qu’une seule entité.
Ensemble, on est plus forts. Ce vieil adage peut s’appliquer à la décision des deux syndicats de regrouper leurs forces. Fruit d’une longue association et de travaux communs notamment sur les questions de normalisation et la création du label RGE pour les forages de géothermie, cette fusion officialise une union ancrée et des idéaux communs.
Une voix plus forte.
Le SFEG constitue désormais un réseau de plus de 80 entreprises de forages pour l’eau et la géothermie. Cette fusion accroit la représentativité de la profession au niveau national réunissant ainsi deux tiers des entreprises du domaine. Le SFEG entend poursuivre ses actions en collaboration avec le Ministère de la Transition écologique et solidaire et notamment pour la prise de conscience des enjeux environnementaux liés aux forages captant les eaux souterraines. Sur le plus long terme, le nouveau SFEG ambitionne une meilleure reconnaissance de la qualité de ses entreprises avec la mise en place d’une qualification professionnelle obligatoire.
Quelles missions ?
Principalement le syndicat doit représenter la profession auprès des pouvoirs publics, maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre, publics et privés, organismes chargés de la police de l’eau. Il doit participer à l’évolution de la réglementation et des normes environnementales et améliorer la qualité des ouvrages. Il doit également promouvoir les bonnes pratiques et participer aux actions des fédérations professionnelles en France et au niveau européen. Enfin, il doit privilégier les échanges et faire circuler l’information entre professionnels du forage pour l’eau et la géothermie