Le constructeur suédois Atlas Copco fait état d’un exercice 2016 en croissance malgré la cession de sa division Matériels Routiers (Dynapac) au groupe Fayat. Le groupe consolide ses comptes avant une scission probable en 2018.
L’information est désormais officielle : c’est le groupe Fayat qui héritera de Dynapac, la division Matériels Routiers d’Atlas Copco. Sa cession ne devrait avoir aucune incidence sur les résultats du constructeur suédois qui présente un bénéfice net annuel en hausse de 2% à 11,9 milliards de couronnes (1,26 milliards d’euros). Le chiffre d’affaires est également solide (+2%) à 101,4 milliards de couronnes (10,7 milliards d’euros) et les commandes, au 4ème trimestre 2016, sont en progression de 7%.
La santé financière du constructeur a son importance à l’heure où il prévoit de faire voter par ses actionnaires en 2018 une scission en deux groupes distincts. Dans un communiqué, Atlas Copco a révélé son intention de garder la compression et l’aspiration, les générateurs, et autres outils spécialisés pour l’industrie et la location de matériel. Un groupe qui emploiera 33 000 personnes.
En parallèle, il prévoit d’introduire en bourse ses divisions minières et de construction. "Les deux activités ont des dynamiques et des caractéristiques différentes pour leur demande", explique le directeur général du groupe, Ronnie Leten. La société créée à cet effet, baptisée temporairement NewCo, comprendra les équipements de forage et de chantier. Elle comptera 12 000 salariés. Si les autorités compétentes donnent le feu vert, l’introduction en bourse à Stockholm est prévue pour le printemps 2018.