500 salariés de TIM, entreprise spécialisée dans la fabrication de cabines et composants pour engins de chantier située à Quaëdypre (59), attendent de connaître leur sort alors que le site de 20 000 m² est menacé de liquidation judiciaire.
470 salariés désespèrent d’attirer l’attention des médias alors que leur entreprise, autrefois partenaire privilégié de Caterpillar pour la construction de cabines d’engins, s’apprête à être placée sous liquidation judiciaire.
Deux offres de reprise de la part de Fritzmeier, propriétaire de l’usine, et de Fil Filipov, propriétaire d’Atlas, ont déjà été déposées auprès du tribunal de commerce de Lille Métropole qui devra statuer le 26 juillet prochain. Les espoirs sont faibles. Selon Libération, "l’offre de Frizmeier est caduque car TIM a assigné Caterpillar en justice à hauteur de 30 M€"; quant à l’offre de Fil Filipov, "son business-plan" aurait été pointé du doigt.
TIM connaît des difficultés depuis maintenant 2010, avec un CA en baisse, passé de 172 M€ en 2012 à moins de 50 M€ en 2016, ajoute Libération. En cause, la crise dans le BTP, la concurrence des pays de l’Est mais aussi "des défaillances en matière de qualité", selon Caterpillar.
Les salariés seront fixés le 26 juillet prochain. 500 emplois indirects sont également menacés.