Lancée il y a un an en Europe centrale et en Scandinavie, la WX6500, une grille de criblage en caoutchouc développée par Sandvik, est désormais à la conquête de nouveaux marchés en Europe du sud et au Moyen-Orient.
Une espérance de vie dix fois supérieure à celle d’un treillis métallique et une solution 50% moins bruyante. Sandvik ne tarit pas d’éloges concernant la WX6500.
Conçue principalement pour le criblage final et intermédiaire en application sèche, généralement avec des séparations entre 2 et 32 mm et une granulométrie d’alimentation maximale de 70 mm, la grille est fabriquée en caoutchouc.
Une grille légère
Ce matériau confère une légèreté au produit (1/3 du poids d’un treillis) mais également un gain de temps pour l’utilisateur. En effet, conditionnée en rouleau, la grille est facile à stocker, à déplacer sur site et à installer.
« Il est souvent mis en avant que l’utilisation du caoutchouc sur un crible conventionnel réduit la perméabilité de 30 %. Or, avec cette solution où les peaux sont très fines, la différence entre un treillis métallique et le WX 6500 est comprise entre 3 à 5% selon les ouvertures », raconte Dirk Vander Elst, directeur régional des ventes de produits de criblage et concassage chez Sandvik pour l’Europe du Sud et le Moyen-Orient.
Moins de remplacements
La minceur et flexibilité qu’apporte le caoutchouc contribue à une réduction des fréquences de blocages et de colmatages. Offrant une durée de vie plus longue, il amène aussi à des remplacements plus espacés dans le temps. L’installation est rapide et sans besoin d’outils de levage.
Les risques d’accident du travail apparaissent également moindres puisqu’il n’y a pas de bords coupants.
Cette grille en caoutchouc existe en trois types d’épaisseurs différentes : 3,9 mm (T3), 2,7 mm (T2) et 1,9 mm (T1). Son prix est, toutefois, entre 3 et 4 fois plus cher que pour le métal.
Dirk Vander Elst a présenté la grille en caoutchouc WX6500 lors du congrès de la SIM. Crédit: T&C