Les leaders européens de l’industrie de la construction, de l’agriculture et du droit se sont réunis hier à Bruxelles pour discuter des avantages du Protocole MAC (Mining, Agriculture, and Construction) et de son potentiel pour améliorer le financement des équipements en Europe et dans le monde.
L’événement, organisé conjointement par le Comité européen des équipements de construction (CECE), l’Association européenne des machines agricoles (CEMA) et l’Institut international pour l’unification du droit privé (UNIDROIT), s’est concentré sur la manière dont le Protocole MAC peut faciliter un accès plus facile et plus sûr au crédit lors d’investissements dans des machines de grande valeur. En créant un cadre juridique international commun, le protocole contribuera à réduire les risques financiers et à améliorer les conditions de prêt, en particulier pour les petites et moyennes entreprises.
Le président de la CECE, José Antonio Nieto, a qualifié le protocole MAC d’avancée majeure pour les industries représentées, déclarant : « Le protocole MAC est un changement radical pour nos secteurs. Il est conçu pour améliorer la sécurité juridique, faciliter l’accès au crédit et soutenir l’investissement dans des équipements de grande valeur, notamment les machines utilisées dans la construction, l’agriculture et l’exploitation minière. Ces industries constituent l’épine dorsale du développement des infrastructures européennes, de la sécurité alimentaire et de la gestion des ressources. En réduisant les risques financiers et en améliorant les options de financement basées sur les actifs, le protocole MAC ouvre de nouvelles portes aux entreprises de toutes tailles, en particulier aux PME, pour étendre leurs activités et investir dans l’innovation. »
Le secrétaire général de la CEMA, Jelte Wiersma, a souligné les avantages pour le secteur agricole, ajoutant : « Les agriculteurs ont besoin de machines modernes et efficaces pour rester compétitifs et atteindre les objectifs de durabilité, mais l’accès au financement peut être un véritable obstacle. Le protocole MAC peut contribuer à changer cela en rendant le financement plus accessible et prévisible. Cela permettra à davantage d’agriculteurs d’investir dans l’équipement dont ils ont besoin pour produire des aliments de manière efficace et durable. »
Le Secrétaire général d’UNIDROIT, Ignacio Tirado, a souligné l’impact considérable du protocole et l’importance de la coopération internationale pour le concrétiser : « Le Protocole MAC a été élaboré au cours d’années de collaboration entre experts juridiques, représentants de l’industrie et gouvernements. Il offre un cadre clair et efficace pour le financement d’équipements transfrontaliers, la réduction des coûts et la création d’un environnement plus sûr pour les prêteurs et les entreprises. »
Tout au long de l’événement, les intervenants et les participants ont discuté des avantages pratiques du Protocole MAC, de ce que son adoption signifierait pour les industries européennes et des prochaines étapes nécessaires à sa mise en œuvre aux niveaux national et européen. Il a été largement admis que l’entrée en vigueur du protocole renforcerait les fabricants européens, améliorerait les conditions de financement et soutiendrait les investissements à long terme dans l’innovation et la durabilité.
La CECE, la CEMA et UNIDROIT appellent les gouvernements européens et les acteurs de l’industrie à aller de l’avant avec la ratification du Protocole MAC, reconnaissant son potentiel pour stimuler la croissance économique et la compétitivité dans les secteurs industriels clés.