La France compte plus de 3 000 carrières et mines, exploitées par 1 735 entreprises. Ce marché représente un potentiel très important pour Scania qui envisage de commercialiser dans l’Hexagone ses Scania G 500 qui constituent une alternative crédible aux actuels tombereaux en exploitation. Disponibles en deux configurations, ils sont spécialement adaptés aux enjeux économiques et environnementaux du secteur. Des tests sont actuellement menés auprès d’une sélection d’opérateurs.
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Le Scania G 500 est équipé du moteur Super 13 litres de 500 ch. Avec 2 650 Nm de couple maxi, disponibles dès 900 tr/min, il arrache la charge en souplesse. Fidèle à la philosophie réputée du couple maxi à bas régime, le six-cylindres affiche des consommations très basses, inférieures en moyenne à 10 l/h. Les émissions de CO2 diminuent ainsi significativement, entre 50 et 70 % par rapport à un tombereau.
La boîte de vitesses a aussi été revue. Les camions miniers sont équipés d’une boîte Opticruise G33H à 14 rapports automatisée. Elle permet de rouler sur le meilleur rapport possible afin d’optimiser la consommation de carburant tout en protégeant l’ensemble de la chaîne cinématique. Elle assure aussi une très grande manœuvrabilité au Scania G 500.
Scania a spécialement adapté ces véhicules au travail en carrière sur la base de son système modulaire. Les porteurs Scania G 500 8x4 et 10x4/6 sont équipés d’une cabine standard d’approche chantier XT offrant un grand confort de conduite. Les sièges les plus adaptés ont été sélectionnés : le conducteur ressent moins les cahots. L’insonorisation de la cabine réduit aussi la fatigue.
Des essieux et ponts renforcés équipent ces châssis. La capacité de charge des essieux avant est de 2x11t pour le 8X4 et 3X11t pour la version 10X4/6. Les ponts arrière ont quant à eux une capacité de charge de 19 t chacun. Ils permettent jusqu’à 40 t de charge utile pour le 8X4 ou 46 t pour le 10X4/6.
Les suspensions ont aussi été renforcées avec cinq lames de ressorts de 27 mm sur chaque essieu et de 48 mm sur les essieux arrière. Pour emmener la charge en toute facilité, le pont arrière présente un ratio élevé de 7.42.
Une sécurité active et passive améliorée
D’ici la fin de l’année 2025, les Scania G 500 seront homologués pour circuler sur la route. « Cela facilitera la vie des clients, détaille Philipe Rousseau. Ils pourront profiter du maillage qu’offre le réseau Scania dans l’Hexagone (104 sites) pour faire entretenir leur G 500, sans utiliser de porte-char. » Les camions seront équipés de renforts ROPS-FOPS*. Ces éléments s’ajouteront aux équipements de sécurité présents dans la cabine (airbags au volant et latéraux, ceinture de sécurité rouges avec prétensionneurs) ou disponibles en option (caméras pour contrôler le chargement, système de surveillance de l’inclinaison du véhicule, etc.).
Ce dispositif est complété par un système de freinage adapté aux conditions de roulage en fond de carrière. Un freinage auxiliaire et le ralentisseur hydraulique Retarder Scania R4700, délivrant 4 700 Nm de couple, assistent le freinage classique. « Le Scania G 500 est parfaitement adapté au secteur des carrières et des mines. Robuste, fiable, polyvalent, économique et limitant ses émissions de carbone, il présente de nombreux atouts pour les opérateurs. En outre, il est disponible sous six mois», conclut Philippe Rousseau.
Des tests clients grandeur nature
Pendant cinq semaines, le Scania G 500 est présenté à des opérateurs ciblés. Débutées dans le Jura, ces démonstrations en conditions réelles d’exploitation permettent aux conducteurs, accompagnés d’un démonstrateur de la marque, de tester le camion. « À l’issue de l’expérimentation, ils sont tous impressionnés et rassurés quant aux capacités du véhicule par rapport aux tombereaux, relate Philippe Rousseau. Les cycles de chargement et de vidage sont très performants, le camion maintenant les 30 km/h sur piste sans problème. Tous apprécient son confort, sa très bonne maniabilité et sa capacité d’emport. » Cette campagne d’essais se déroule dans différentes régions françaises, avant de s’achever à Poitiers, le 20 mars, à l’occasion des journées Roc&Tec.