Merlo a répondu présent une nouvelle fois en 2013 à la « manne » des loueurs, représentant jusqu’à 50 % de ses ventes dans un secteur du BTP déprimé. Pour autant, Merlo veut rester un fournisseur de solutions de hautes technologies… un engagement de la famille Merlo depuis 50 ans.
À un niveau de ventes quasi identique à celui de 2012, soit quelque 1 500 chariots télescopiques et rotatifs, Merlo France regrette toutefois le faible niveau d’activité dans le secteur de la construction. Sur un marché français des engins télescopiques qui devrait avoisiner les 7 000 unités en 2013, la construction ne devrait pas dépasser les 3000 machines dont une part importante pour la location. « L’agricole reste en forme malgré une baisse d’environ 10 %. Nous vendons désormais deux machines sur trois dans ce domaine. Pour autant, Merlo est né dans les métiers de la construction et veut conserver un équilibre entre le BTP et l’agricole », assure Alessandro Marengo, directeur de filiales en France et désormais en Pologne.
La France reste un marché tout à fait prioritaire avec 25 % des ventes totales du constructeur italien et un chiffre d’affaires avoisinant les 100 M€. « Le rapprochement stratégique avec les loueurs français s’est fait en étroite collaboration de notre réseau qui reste d’ailleurs le nerf de la guerre pour Merlo avec ses 90 distributeurs et ses 300 points de service », ajoute Alessandro Marengo. Dans ce cadre, une organisation renforcée pour les pièces et les interventions techniques a été mise en place.
« Nous sommes conscients que la location est le vecteur incontournable de croissance en cette période économique tendue. Mais nous continuerons d’être à l’avant-garde des technologies. Cette politique a construit notre succès depuis 50 ans », ajoute Alessandro Marengo. Les loueurs ont d’ailleurs compris l’intérêt de partager la stratégie du constructeur sur le plan technologique et ont pu développer une offre plus haut de gamme, valorisant mieux leur prestation. Il est clair que Merlo ne veut pas non plus devenir captif de cette cible d’utilisateurs, consommateur de gros volumes mais aussi imposants des rythmes d’investissements cycliques et aléatoires. " Notre rayonnement mondial nous permet d’optimiser notre outil de production qui tourne pratiquement à plein. Une position confortable qui nous permet d’éviter d’être lié à un marché ou à un secteur d’activité ", conclut le directeur France.