Véritables défis architecturaux, les gratte-ciel impliquent bien souvent des chantiers titanesques et longs. Mais au-delà de l’aspect matériel, ces bâtiments nécessitent également des moyens financiers à la hauteur de leurs ambitions. Tour d’horizon des buildings dont le coût atteint lui aussi des sommets.
Le Figaro reprend donc ce classement des gratte-ciel les plus onéreux de la planète publié par Emporis : dix buildings dont la construction a coûté plus d’un milliard de dollars (soit environ 800 millions d’euros) sont ainsi recensés. La célèbre tour Burj Khalifa, située à Dubaï (Emirats Arabes-Unis), arrive en 6ème position : pour plus d’1,2 milliard d’euros, cet édifice a été achevé en 2010 et culmine à presque 830 mètres de hauteur, ce qui en fait la structure la plus haute du monde construite à ce jour. Avec plus de 160 étages, le bâtiment totalise une superficie de 517 240 m².
Mais c’est le One World Trade Center, à New York (Etats-Unis), qui trône à la 1ère place : du haut de ses 546 mètres, l’immeuble a coûté plus de 3 milliards d’euros…ses 325 279 m² répartis sur 104 étages sont désormais accessibles, les premiers salariés ayant commencé à s’y installer il y a quelques semaines. Le One World Trade Center, le gratte-ciel le plus cher du monde, a été construit à l’emplacement des anciennes tours jumelles éponymes détruites lors des attentats du 11 septembre 2001, qui ont causé la mort de presque 3 000 personnes.
Le projet de la Kingdom Tower ne fait évidemment pas (encore) partie de ce classement. D’un coût estimé à 970 millions d’euros, les travaux d’édification de cette tour ont commencé en 2013 à Djeddah, en Arabie Saoudite, pour une livraison programmée en 2019. Le futur building devrait comptabiliser 167 étages (soit un total de 540 000 m²) et dépasser la limite symbolique des 1 000 mètres de hauteur.