Prescription Béton : Le Bim marque-t-il une évolution dans votre métier ?
Amélie Faure Corman : Le BIM est et sera de plus en plus un outil additionnel dans le métier, et notamment pour la prescription. Aujourd’hui c’est principalement certains clients grands compte qui vont utiliser des outils BIM. Dans la branche Distribution Bâtiment, la majorité de nos clients sont des petites entreprises, des artisans qui n’utilisent pas encore d’outils BIM ; mais qui se digitalisent de plus en plus en exploitant les outils que nous mettons à leur disposition.
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A.F.C. : Le monde de la construction est par nature un univers qui manipule des produits d’origine industrielle, et où la main d’œuvre reste primordiale. Historiquement, les investissements du secteur de la construction dans le digital sont structurellement moins importants que dans d’autres secteurs comme la banque ou les services : 1,5% du chiffre d’affaires investi dans le digital pour la construction, versus 7% dans la banque et 5,8% dans les services selon une récente étude de Deloitte. Mais la construction investit de plus en plus pour rattraper son retard, avec la conviction des gains potentiels et de la nécessaire adaptation aux nouveaux usages de ses clients et collaborateurs. Tous les métiers et tous les secteurs se digitalisent, c’est une tendance de fond qui ne va pas s’arrêter. Un exemple pour nos clients artisans du bâtiment : pour rester Pro et pertinents face à des clients particuliers de plus en plus informés, nous mettons à leur disposition des outils de chiffrages rapide de leurs chantier et de réalisation de leurs devis. En 2020 avec les outils proposés par Point P par exemple, un artisan pourra remettre un devis à un particulier directement après être venu sur le chantier, un devis complet et détaillé, dans les règles de l’art, argumenté, et réalisé en moins d’un quart d’heure. Le digital doit être au service des clients pour faciliter leur quotidien.
