Avec le reconfinement, le télétravail devient la norme, en période hivernale cette fois. Une enquête IFOP « Confinement & Télétravail » réalisée en octobre 2020, à laquelle 1039 sondés ont répondu, met en évidence les défaillances de l’isolation des logements.
Effy, spécialiste de l’accompagnement des particuliers dans leurs travaux de rénovation énergétique, révèle aujourd’hui que plus de la moitié des télétravailleurs souffre des défauts d’isolation de leur logement. Pour éviter de faire flamber la facture et vivre et travailler dans de meilleures conditions, près d’un télétravailleur sur deux envisage de lancer des travaux.
« Pour travailler dans des conditions acceptables, les personnes qui vivent dans des logements froids, humides, mal ventilés vont devoir rapidement augmenter la puissance de leur chauffage, même en journée, avec les conséquences que l’on peut imaginer sur leur facture. Nous voulons leur dire que des actions de rénovation énergétique peuvent être déclenchées rapidement pour un coût maîtrisé, grâce aux aides comme MaPrimeRénov’ », écrit Frédéric Utzmann, président d’Effy, dans un communiqué.
Selon l’étude Ifop menée à l’automne, 54 % des personnes interrogées qui télétravaillent depuis ces derniers mois souffrent des défauts d’isolation de leur logement. Un constat partagé par 38 % de l’ensemble de la population.
Trop froid en hiver, trop chaud en été... En tout, 78 % des sondés évoquent des températures inadaptées dans leur logement. 25 % citent des problèmes d’humidité et 19 % n’arrivent pas à aérer convenablement leur habitation.
Confrontés à la nécessité de passer plus de temps chez eux sur le long terme, 43 % des Françaises et des Français en télétravail envisagent in fine de lancer un projet de rénovation énergétique.
Pour travailler dans de bonnes conditions et assurer à toute la famille un niveau acceptable de confort à la maison, les Français qui vivent dans des logements mal équipés ou mal isolés sont malheureusement contraints d’augmenter leurs dépenses de chauffage, rognant sur leur pouvoir d’achat.
C’est en priorité pour stopper la hausse des dépenses de chauffage inhérentes à la présence des travailleurs chez eux pendant leurs journées de travail que les familles qui sont concernées envisagent des travaux. La « meilleure maîtrise des factures » est citée à 42 % parmi les motivations pour se lancer. Vient ensuite la nécessité de résoudre les problèmes de confort et de bien-être chez soi (38 %).
Enfin, 18 % des personnes font état d’une prise de conscience écologique qui les incitent à « faire leur part » pour limiter la pollution atmosphérique générée par les logements mal isolés ou mal équipés (déperdition de chaleur et surconsommation d’énergie).