Teka France affichera un chiffre d’affaires proche des 5 millions d’euros cette année. Un résultat équivalent à 2019 pour une société qui recense de plus en plus de belles références dans le domaine de la préfabrication et du malaxage des bétons complexes.
« La rapide montée en puissance des nouveaux ciments (notamment des bas carbone) dans la fabrication des bétons, que ce soit en préfabrication ou en béton prêt à l’emploi, met l’accent sur le besoin de prévoir dès aujourd’hui le choix d’un malaxeur capable de s’y adapter », souligne Stéphane Sciquot, Directeur de Teka France. Ainsi, le constructeur a mené des essais de malaxage sur les bétons les plus compliqués à mélanger tels que les BFUP (bétons fibrés ultra haute performance) pour optimiser ses matériels et valider la capacité de son malaxeur à turbine à mélanger ce type de bétons bien spécifiques. « Ces essais à présent validés, nous ont permis aussi d’accumuler de l’expérience dans ce domaine et d’anticiper les besoins futurs de nos clients préfabricants », ajoute Stéphane Sciquot. Le malaxage est optimisé notamment grâce à un double sens de rotation à l’intérieur de la cuve (rotation primaire du réducteur et rotation secondaire des trains planétaires) et du fait que parmi les trains planétaires, un de ces derniers tourne à sens opposé (par rapport à l’autre ou aux deux autres – en fonction de la taille du malaxeur). "Cette spécificité Teka, associée à la robustesse de l’ensemble du malaxeur et à la présence d’un coupleur hydraulique (pour les malaxeurs planétaires supérieurs à 1 m3), permet à nos clients d’anticiper les besoins futurs au niveau de la préfabrication béton", précise S. Sciquot. Avec 15 unités vendues en 2021, l’activité en préfabrication de Teka a augmenté cette année. A présent, le constructeur y réalise 50 % de son chiffre (contre 25% il y a dix ans). « Nos malaxeurs sont de plus en plus adaptés à ces bétons qualitatifs et complexes, qu’ils soient fibrés ou fortement adjuvantés », conclut-il.