Le niveau des carnets de commandes continue de baisser (13 jours de moins qu’un an auparavant) et les besoins en trésorerie concernent une part plus importante des entreprises ce trimestre (5 points de plus qu’à fin 2023). Bien que la construction neuve enregistre un recul moins rapide ce trimestre qu’au trimestre précédent (-3,5 % contre -4,5 % au 4e trimestre 2023), elle continue de fortement pénaliser l’activité du secteur et aucun élément ne laisse présager un retournement prochain de la tendance. Les chiffres relatifs à l’activité en entretien-amélioration confirment le bien-fondé du combat mené par la Capeb pour faire évoluer les modalités du dispositif MaPrimeRénov’ et l’importance des mesures annoncées par les Ministres de la Transition écologique et du Logement le 8 mars dernier. En effet, ce premier trimestre 2024 a connu un premier repli de l’activité en entretien-amélioration, en glissement annuel (-0,5 %) après trois trimestres de stagnation. Ce repli s’explique tout particulièrement par la perte de vitesse de la croissance des travaux de performance énergétique (+ 0,5 %, contre + 1,5 % au trimestre précédent). Il était donc temps d’agir. Les mesures qui entreront en application le 15 mai constituent une étape indispensable pour relancer l’activité et la réalisation de travaux de rénovation énergétique par les particuliers en 2024.
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"Ce premier recul de l’entretien-rénovation confirme ce que nous avions prédit et craint", déclare Jean-Christophe Repon, président de la Capeb, "les mesures obtenues par la Capeb le 8 mars dernier devraient permettre d’endiguer ce recul. Donnons-nous les moyens de ne plus nous retrouver dans la situation d’impasse, que nous avons connue, en travaillant dès maintenant la concrétisation du parcours de travaux pour 2025. Les défis qui reposent sur l’activité en entretien-amélioration sont nombreux et cruciaux pour notre société : satisfaire les besoins des Français en logement, accélérer la rénovation énergétique et l’accessibilité des logements. Il y a des millions de logements à rénover et ces rénovations ne se feront pas sans les entreprises artisanales du bâtiment. J’en appelle au Gouvernement à poursuivre la mise en œuvre de dispositifs qui leur donnent la possibilité de répondre à ce potentiel colossal d’activité".