A l’occasion de la sortie du quatrième numéro de la revue Transitions « Au pied du mur - Imaginer les futurs socio-écologiques », l’École nationale des ponts et chaussées organise, le jeudi 28 novembre 2024, une journée scientifique qui interroge les futurs socio-écologiques face aux dérèglements climatiques, dans une perspective d’atténuation et d’adaptation.
Donnant la parole à une vingtaine de chercheurs, chercheuses, enseignants et enseignants, cette journée a vocation à rendre compte de la recherche menée sur ces questions dans les laboratoires de l’École et au-delà. L’événement aura pour objectif de favoriser les échanges entre les auteurs et autrices du numéro et de les inviter à réagir sur deux questions clés. La première interrogera les rapports entre technique et politique et le rôle de l’action publique. La seconde portera sur les impacts pour la société de la mise en pratique des transitions socio-écologiques. En partant du constat que l’innovation technologique seule et l’idée d’un découplage entre l’intensité des activités humaines et leurs impacts terrestres ne suffiront pas à rendre compatible la vie avec les frontières planétaires, ce nouveau numéro de Transitions considère qu’une évolution majeure des systèmes de production et de consommation est incontournable, voire nécessaire à très courte échéance, tant la situation est alarmante. Climat, biodiversité, contaminants chimiques, ressource en eau : au pied du mur, le monde de la recherche et de l’enseignement supérieur analyse, examine, transmet des voies possibles pour des futurs socio-écologiques. Au croisement des sciences humaines et sociales et des sciences de l’environnement, cette journée est l’occasion d’interroger d’une part les rapports entre technique et politique et les voies possibles pour l’action publique, de penser d’autre part les incidences pour la société de la mise en pratique des transitions. La réflexion d’une artiste, auteure de la fresque visuelle qui illustre le numéro, complétera les travaux de la journée. Elle esquissera une alter visualité de l’empreinte anthropique, travaillée à partir du fonds ancien, notamment photographique, de l’École.