Selon le bureau d’études ADS Maroc, les carrières sont encore trop peu réhabilitées après exploitation au Maroc.
L’essor du secteur de la construction au Maroc a induit un besoin important en matériaux naturels extraits de carrières à ciel ouvert. Si des règlementations existent pour réhabiliter une carrière après exploitation, elles sont encore trop peu respectées, indique le bureau d’études ADS Maroc. Il existe pourtant au Maroc une règlementation qui n’a pourtant jamais pu être mise en oeuvre sur le terrain faute d’un texte d’application. Une nouvelle loi est en cours d’élaboration et devrait remplacer l’actuelle loi n°08-01.
Face aux dommages considérables faits à l’environnement après exploitation (rejets de poussière, contamination des eaux de surface et souterraines, dégradation des sols...), ADS Maroc rappelle que plusieurs solutions peuvent être mises en place pour remettre en état une carrière : le retour en terre agricole, le reboisement, la transformation en espace de détente et de loisirs ou en réserve ornithologique.
Actuellement, les exploitants marocains sont encore tro peu nombreux à les appliquer. Néanmoins on observe des fers de lance tels que Lafarge Maroc qui a adopté depuis 2000 une politique de réaménagement de carrières dans le cadre de la protection de l’environnement. Le cimentier a notamment créé, entre autres, une plantation d’oliviers à Meknès sur le site d’une ancienne carrière.
Source : Chantiers du Maroc N°113 - Janvier 2014 ; Photo : Carrière Maine de Boixe