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ENVIRONNEMENT

Faire décoller le réemploi en Auvergne-Rhône-Alpes

PUBLIÉ LE 11 MAI 2022
LA RÉDACTION
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Faire décoller le réemploi en Auvergne-Rhône-Alpes
Crédit : Booster du réemploi
Un nouveau dispositif est créé pour faire décoller le réemploi de matériaux de construction dans les chantiers en Auvergne-Rhône-Alpes. 

La Métropole de Lyon, ICADE Promotion, M PLUS M et le Groupe Duval
Auvergne-Rhône-Alpes rejoignent un booster de réemploi en Auvergne-Rhône-Alpes. Les signataires vont engager 24 chantiers (2 par an chacun) à se fournir en matériaux de réemploi issus d’anciens bâtiments déconstruits. Parmi les premiers chantiers choisis : le pôle entrepreneurial LYVE sur le site USIN à Vénissieux (Métropole de Lyon) ; un immeuble de bureau à Lyon (M PLUS M : Alpierre) ; restructuration d’une ancienne usine à Vaulx-en-Velin (Icade promotion). Le but : rassembler et rendre visible les besoins en matériaux de réemploi pour créer un effet d’entraînement à l’échelle régionale.

Il s’agit de la première déclinaison locale du booster du réemploi, une initiative de 45 maîtres d’ouvrages (investisseurs, promoteurs, utilisateurs) qui mobilisent déjà plus de 200 chantiers de construction, réhabilitation, rénovation, et restructuration dans toute la France. 20 types de matériaux différents (faux planchers, sanitaires, luminaires...) ont été
identifiés et standardisés pour être utilisés dans des projets neufs.

Pour rappel, le territoire Auvergne-Rhône-Alpes est pionnier dans la mise en place d’une véritable filière du réemploi, grâce à une structuration de l’offre de matériaux. De nombreuses initiatives publiques (Métropole de Lyon, Métropole de Grenoble, Région AURA...) mais aussi privées (Bobi Réemploi, NéoEco, Made In Past, Premys, Eodd, Elan, le réseau Mat’Aura, Cycle-up, Minéka, la CRESS AURA entre autres...) ont notamment vu le jour.

Le Booster s’appuiera sur une méthodologie développée par A4MT, ainsi que sur l’expertise de ville & aménagement durable (VAD). A4MT a développé une méthode d’engagement qui a fait ses preuves : mobiliser des entreprises pionnières qui s’engagent à agir directement sur leurs projets. A4MT les accompagne au titre d’une formation continue et d’un accompagnement opérationnel qui encouragent les autres acteurs du marché à rejoindre l’initiative. VAD mobilise et anime un réseau de plus de 2000 professionnels en Auvergne-Rhône-Alpes, pour faire évoluer les standards et innover collectivement autour des enjeux du bâtiment et de l’aménagement durables. Elle anime en particulier une action
collective sur le réemploi. 


Les acteurs de la région AURA ont déjà structuré une filière du réemploi forte avec notamment des plateformes physiques et numériques proposant des matériaux issus de chantiers de déconstruction : Mineka, Made in Past, Ecomat 38, Trialpes, Arc en ciel, Allorecup, Frederic Matt, Art Skitech ... ainsi que des AMO réemploi locaux : Bobi Réemploi, Elan, NeoEco, Mineka, Eodd, Cycle up...

En revanche, la demande est peu structurée, même si certains projets commencent à voir le jour, avec une mise en visibilité par ZAD: Zone Libre, Villeurbanne ; Campus Universitaire de Roanne. La possibilité de
recourir au réemploi est très rarement intégrée en amont, les maîtres d’œuvre n’ont souvent ni la flexibilité ni les ressources pour remplacer des matériaux neufs par des matériaux réemployés. Les assurances ne
savent pas non plus comment le prendre en compte.

De nombreuses entreprises (bureaux de contrôle, bureaux d’étude et courtiers en assurances) se sont associées au Booster du réemploi pour rédiger de façon collective un document pour chaque matériau de réemploi qui indique les lots à privilégier, les démarches et procédures pour mettre en pratique le réemploi ainsi que l’impact carbone et sa valorisation dans le cadre de la règlementation (RE2020).

20 matériaux ont ainsi été standardisés : faux planchers techniques, sanitaires (WC et vasques), cloisons amovibles, moquette, luminaires, faux plafond minéral et métal, garde-corps, BAES... L’enjeu : 10% des déchets de second œuvre peuvent être réemployés, contre moins de 1% aujourd’hui.

Des retours d’expériences d’entreprise de déconstruction indiquent que jusqu’à 10% de ces matériaux pourraient être réemployés. Le recours à des matériaux provenant de bâtiments déconstruits, sans les transformer (ou très peu), a un impact très net sur le bilan environnemental des bâtiments. Pour 1000 m2 de surface, le réemploi permet d’économiser 44 tonnes de déchets et 67 tonnes d’équivalent CO2 (et plus d’1 million de litres d’eau). Côté demande, les projets neufs peuvent utiliser en moyenne 5% de matériaux réemployés.

Quel fonctionnement ?

Le Booster du Réemploi accompagnera chacun des deux projets des MOA pour faciliter les démarches notamment en coachant toutes les équipes projet (MOA, AMO, maîtres d’œuvre, architectes, entreprises,
conseils, bureaux de contrôle, BET...) sur l’utilisation de matériaux de réemploi en transférant une boîte à outil éprouvée de prescriptions. Ville & Aménagement Durables animera des séances de travail en présentiel ainsi que des visites de chantier et de plateformes de réemploi.




 
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