Lhyfe concrétise une première étape dans ses travaux dédiés à la réoxygénation des océans avec la publication, par l’IRD de Brest, d’un premier article scientifique consacré aux fruits des recherches de ces derniers mois.
L’équipe a imaginé un processus entièrement vertueux ayant un double impact :
- produire de l’hydrogène vert en mer (à partir d’eau de mer et de vent) afin de décarboner les usages très émissifs de CO2 (mobilité lourde - camions, bus, bennes à ordures ménagères, etc. - et industrie - chimie, métallurgie, verrerie, aciérie, etc.) ; - et injecter l’oxygène co-produit lors de l’électrolyse de l’eau dans les milieux aquatiques qui - notamment en raison du réchauffement climatique et d’activités industrielles polluantes - s’appauvrissent de plus en plus en oxygène, afin de les réoxygéner.
Les étapes vers la production d’hydrogène en mer se succèdent car Lhyfe a lancé sa production d’hydrogène vert renouvelable en mer avec Sealhyfe (pilote capable de produire jusqu’à 400 kg d’hydrogène par jour au large de la côte atlantique, mis à l’eau au 2ème semestre 2022).
En plus de cela, il a annoncé le projet HOPE (Hydrogen Offshore Production for Europe) pour la production de jusqu’à 4 t d’hydrogène par jour en mer, au large d’Ostende en Belgique, à horizon 2026. En parallèle, l’entreprise mène ses travaux de recherche liés à la réoxygénation des océans et espère bien concrétiser un jour ce projet, conjointement au déploiement des futures plateformes de production offshore.
Lhyfe a commencé dès juin 2020 à travailler avec plusieurs organismes de recherche, dont l’Institut de recherche pour le développement (IRD) de Brest.
Lhyfe a financé la totalité des travaux liées à ce projet, et missionné une partie de ses experts, dont Stéphane Le Berre, offshore project manager, pour contribuer à leur avancement. Dr Patricia Handmann, Physical Oceanographer, a pour sa part pris la direction de ces travaux en juin 2022.